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Euthanasie cas

Par   •  16 Février 2018  •  2 561 Mots (11 Pages)  •  453 Vues

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Osman : Chaque individu est propriétaire de son corps, c’est pourquoi c’est a chacun de décider par lui même de sa mort. L’euthanasie est un moyen de redonner la dignité à un homme. On peut aussi se demander si le bonheur est complet lorsqu’on est dépendants d’autrui et souffrants perpetuellement que cela soit physiquement ou psychologiquement à cause d’une maladie incurable, et si la vie ne vaut elle alors plus la peine d’être vécu.

Manu : Si l’euthanasie serait autorisée cela éviterait la clandestinité du geste que l’on entend beaucoup parler avec différentes affaires. Prenons par exemple celle de Vincent Humbert; Après un terrible accident de la route, qui le rendit paraplégique ainsi qu’ aveugle et muet, il demanda au président de la République, Jacques Chirac un droit de mourir, qu’il n’a jamais obtenu. C’est donc sa mère qui a mis fin à ses jours, avec l’assistance d’un médecin. Les exemples comme celui ci sont nombreux, et montrent bien que malgrès une interdiction de la part de l’État, si ils le veulent réellement ils le font tout de même, ce qui peut nous mener à nous interroger sur la question de la légalisation de l'euthanasie pour de tels cas.

Charles : On peut aussi penser à l’individu lui même ainsi qu’a ses proches et a sa famille, les innombrables souffrances qu’elles doivent vivres, imaginer vous : être atteint d’une maladie incurable qui vous fais souffrir autant physiquement que moralement, quelle serait votre choix : continuer à souffrir jusqu’à ce que la mort arrive ou abréger ses souffrances et celle de votre entourage ?

Osman : De plus, l’opinion publique des français semble aller dans la direction d’une légalisation de l’euthanasie. En effet, dans l’immense majorité des cas, lorsqu’un sondage est fait, son résultat indique que les Français sont pour la mise en place de l’euthanasie, la plupart des sondages varies autour de 90% des Français favorables à l’euthanasie pour les personnes qui en font la demande et qui souffrent de «maladies insupportables et incurables».

Manu : Dans un article du journal Liberation, un sondage de l’Institut français d'opinion publique (LFOP) publié par l’association pro-euthanasie appellé l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD en abrégé) montre que sur 1002 personnes interrogé aleatoirement, a la question, «selon vous la loi française devrait-elle autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de ces personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent ?», 44% répondent «oui absolument» et 48% répondent «oui dans certains cas» soit en d’autres termes un total de 92% de réponses positives pour cette question.

Charles : On peut souligner le fait que c’est une organisation pro-euthanasie qui publie le sondage, mais pour autant celui-ci est totalement neutre car réalisé par un tiers partie, à savoir, une entreprise qui se spécialisent en sondages. On remarque donc bel et bien que l’opinion publique française sur cette situation tend plus vers le pro euthanasie.

Seb: Un autre argument que l’on peut avancer pour l’autorisation de l’euthanasie est que l'individu est le seul juge de la qualité de sa vie et de sa dignité. Personne ne peut juger à sa place. C'est le regard qu'il porte sur lui-même qui compte et non celui que pourraient porter les autres. La décision prise par l’indivdu est personel et ne revient qu’a lui seul. Elle relève de la liberté de chacun qui est d’autant plus important en France ou la liberté fait partie de la devise nationale. La demande et surtout l’acces a l'assistance à la mort doit être prise en compte à titre individuel et pas généralisé par un simple non pour tout le monde. Et doit protéger la liberté individuelle du patient

On va maintenant marquer une nouvelle pause musicale, donc encore une fois n'oubliez pas de rester sur clin d’oeil fm 106.1 pour ne pas manquer la suite de ce podcast. Tout de suite One love, de Bob Marley

(Pause Musicale) (“One Love” de Bob Marley)

Re-Bonjour à tous et à toutes, vous êtes bien sur clin d’oeil fm 106.1 pour continuez et finir notre débat sur l'euthanasie. Nous allons maintenant vous parler des arguments anti-euthanasie.

Contre:

Manu : Tout d'abord on peut commencer par dire que de nombreux arguments subsistent toujours contre la légalisation de l’euthanasie. Nous en avons regroupé ici quelques uns d’entre eux :

Dans un premier temps , il faut savoir que l'euthanasie est un moyen idéal pour dissimuler un meurtre dans des cas extreme et rare par exemple pour des questions d’héritage. D’autre part, une grande partie des médecins estiment que le progrès de la médecine, notamment dans le domaine des anti-douleurs et des tranquillisants rendent l’euthanasie inutile.

Charles: Décider d’euthanasier un individu, c’est prendre la décision de mettre fin à ses jours, et cette décision ne doit être prise par aucune autre personne que le patient lui même; la mort est un moment marquant qui mérité d’être vécu. Les malades peuvent subir une pression morale de la part des proches, ou une pression financière à cause du coût élevé des soins pour les proches surtout dans d'autres pays. De plus,les patients ont le sentiments d’etre des fardeaux pour leurs proches et donc souhaitent mettre fin a leurs jours meme si cela ne reflete pas leur souhaite il le font pour le bien de leur famille.

Osman: L'euthanasie va à l’encontre du respect de la vie. De plus, le devoir d’un médecin est de soigner. Lorsqu'il n'a plus d'espoir de guérir, il lui reste toujours celui de soulager les souffrances par exemple un article récent du « Monde » évoque le point de vue d'un étudiant en médecine qui dit « Nous ne voulons pas être la main qui tue, mais la main qui soigne ». Ou plus tard dans le même article on retrouve le point de vue d'un patient atteint du locked-in syndrome, paralysé mais ayant toujours conscience de ce qui se passe autour de lui, a communiqué avec difficulté: « Je suis Cyrille, je suis vivant, je veux vivre ». Cyrille lui a confié par la suite qu’il n’a jamais demandé à mourir. « Avec cette nouvelle loi, il serait mort. Il ne faut pas que l’étiquetage « fin de vie » amène à une mort certaine » dit sa femme, ce qui montre que si il n’aurait pas pu parler la désicion ne serait pas venu de lui et en conséquence personne n’aurait pu connaître sa désicion personnelle. Donc il

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