Dissertation sur l'Hypercommunication

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- La solitude :

« La communication directe, d’humanoïdes à humanoïdes est la grande perdante de l’hystérie informationnelle » explique l’OBS. Le contact humain n’existe plus et, quand il survit à l’hyper-communication, il ne reflète plus la réalité avec justesse à cause du marketing de soi. Chez les jeunes l’exclusion se manifeste si leur présence n’est pas assez assidue aux réseaux sociaux.

- La protection des données personnelles

Les cookies ainsi que la protection de nos données personnelles déterminent chez nous un « passé numérique » (Le Monde). Ce faisant, nous sommes des victimes de l’hyper-communication « car la mémoire de l’Internet n’a pas de limites », tout est enregistré et définitif. Nous ne possédons aucun contrôle sur nos « data » puisqu’internet « ne répond à aucune loi nationale ». Cette question est d’autant plus problématique car les jeunes n’ont souvent pas conscience que ce qu’ils postent sur internet et les réseaux sociaux pourra leur être préjudiciable un jour dans la recherche d’un emploi par exemple.

- Le harcèlement

L’hyper-communication étant omniprésente dans nos vies, elle a aussi pour conséquence le harcèlement. Les données des utilisateurs n’étant pas protégées et ne répondant à aucune règle, l’image de chacun (y compris celle des jeunes) peut être détournée et dégradée. Les réseaux sociaux sont souvent le lieu « de règlements de comptes » violents qui « par la diffamation » condamnent les hommes « à vivre sans jamais plus pouvoir exister » (Le Monde).

- Conclusion

La vitesse d’échange des connaissances et des savoirs ainsi que la diversité des contenus et des opinions que propose le monde de l’hyper communication est bel et bien séduisant. Cependant il nous faut être extrêmement vigilant face à ce déluge d’informations puisque l’Homme peut très vite être détruit intellectuellement et socialement, ce qui justifie la dangerosité de l’hyper-communication. Au prétexte du progrès technologique, l’hyper-communication devient parfois très assourdissante. Mais ne faut-il pas mieux préférer appartenir à une société d’hyper-communication comme la nôtre plutôt qu’à une société totalement dépourvue de communication ?

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