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Nouvelle typo

Par   •  6 Février 2018  •  2 294 Mots (10 Pages)  •  433 Vues

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- 1928 : Neue Typographie : consolide ses idées dans cet ouvrage

Dans ce livre, il développe ses idées sur la la nouvelle typographie : en opposant visuellement l'ancienne typographie et la nouvelle typographie, entre le passé et le présent. La nouvelle typographie est la typographie de aujourd'hui.

- une typographie qui repose sur

- l'asymétrie : l’idée c’est de créer un déséquilibre dans l’espace, afin d’attirer l’attention du lecteur ; l’isolement d’un mot ou son placement à l’endroit le plus primordial pour l’œil le met en évidence plus efficacement qu’en changeant la taille ou la police.

- l'usage des linéales, caractères sans empattements, qui réponde à une recherche de simplification et de géométrisation de la lettre : l'idée : les caractères sont destinés à être lu plutôt qu'à être vu.

-au service de la fonction

Tchichold, l'Universel,

Malgré l 'arrivée du Futura de Paul Renner en 1926, Jan Tchichold comme les Nouveaux typographes ne renoncent pas à dessiner un nouveau caractère.

- caractère qui rappelle les travaux de Bayer au Bauhaus :

- géométrisation de la lettre

- rejet des capitales, uniquement des bas de casse et plus largement Rejet de tous vestiges d'écriture nationale

Tchichold, affiche de cinéma pour le film Napoléon,

- Il n'est pas seulement théoricien, mais il diffuse la Nouvelle typographie dans une série d'affiche qu'il a réalisé pour une salle de cinéma

- simplicité, grande économie, réduction radicale du nombre de mots utilisé pour transmettre son message. A la place d'un texte narratif, il utilise 3 éléments sans recourir au verbe :

- le titre du film

- le nom du théâtre

- quelques lignes pour les horaires

- emploi spectaculaire de la diagonale

- les blancs impressionnants

- les formes abstraites et les contrastes extrêmes de corps de caractères employé jusqu'au limite permise par les dimensions de l'affiche : certains caractères sont si grands qu'il deviennent des formes abstraites comme le O à l'intérieur duquel se situe l'image du film.

- Jeu entre le mot Napoléon et le O où est situé l'image : la forme du O renvoie aux deux voyelles du mot mais également à la bobine de film

- écho de couleur entre l'image de Napoléon et son nom

Théo Ballmer, affiche pour une exposition de normes industrielles, 1928

- graphiste suisse

- il s'inspire des principes de la Nouvelle typographie

- emploi seulement de linéales en bas de casse : un caractère qu'il a dessiné dont la forme géométrique se rapproche du carré

- joue sur les contrastes de graisses

- composition asymétrique souligné par la visibilité de la grille de mise en page

Kurt Schwitters, qui vient du mouvement dada, proche d'el Lissistzy et Van Doesburg au début des années 1920 propose une synthèse différente des idées dada, de stilj et constructiviste (différente de celle de Van Doesburg) :

ses assemblages qu'il réalise à partir de 1919 ont évolué vers une revue du même nom, qui parut ente 1923 et 1932

dimension humoristique

il mêle la forme et l'utilisation de l'espace caractéristiques de El lissisty et le principe dadaïste de remise en question et d'expérimentation

un sens de la dislocation utile pour l'effet produit par les affiches et les couvertures

ex :

Il reprend les idées de la nouvelle typographie mais commence à les subvertir un peu comme les formes traditionnelles avaient été bouleversé auparavant : en superposant les caractères sur les filets gras qui structurent le document, en coupant des pavés de textes par d'autres filets et en insérant des images dans une mise en page apparemment déséquilibrés et asymétrique

ex : alphabet unique dessiné par Schwitters, en 1927, il cherche un lien entre la forme des lettres et leurs sons : il choisit pour les voyelles des caractères plus gras et dessina plusieurs versions.

L'alphabet complet présenté ici est une version numérique réalisées dans les années 1990 par The Foundry, avec des variantes.

Conformément à cette vision nouvelle de ce que nous appellerons le design, la typographie se doit, elle aussi, d’être fonctionnelle et débarrassée de tout élément superflu. La typographie traditionnelle, telle qu’elle est pratiquée au XIXe siècle, fait donc l’objet d’une critique sévère.

Critique de la typographie traditionnelle

Rappelons tout d’abord que la typographie traditionnelle ou centrée décrit une mise en page symétrique, dans laquelle le texte est centré ou justifié, et composé en caractères à empattements. Elle vise l’uniformité du gris et la beauté formelle… et c’est précisément ce que lui reproche Tschichold : elle est, selon lui, inflexible, ornementale et non fonctionnelle, et fait passer la forme pure avant le sens.

La vertu de la typographie décorative réside dans l’agencement facile de lignes d’une longueur fortuite, outre la rigidité de la silhouette recherchée, ce qui accroît souvent la difficulté de la conception.

La typographie traditionnelle veut appliquer les mêmes règles à tous les textes de manière uniforme au lieu de s’adapter au message, ce qui constitue un obstacle à la fonctionnalité et au sens.

Il ne faut pas non plus négliger l’impact de la guerre sur les esprits. La volonté de rupture avec le passé est réelle et le milieu artistique, également imprégné des idéaux socialistes, se méfie

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