Le sacre du printemps / Tableau de la Russie païenne - Diaghilev
Par Stella0400 • 16 Avril 2018 • 1 400 Mots (6 Pages) • 507 Vues
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Le sacre du printemps relate l'histoire de fermiers russes qui, durant le premier acte, vénèrent l'arrivé du printemps par des danses folkloriques et païennes. Au début, on peut voir une certaine harmonie entre les hommes et les femmes mais plus on avance dans la musique plus l'on se rend compte que des tensions se créent et qu'un vieux sage essaie de stopper le conflit.
Dans le deuxième acte, les villageois choisissent une jeune femme à sacrifier pour que le printemps soit prospère. Elle tente de s'échapper mais des loups l’empêchent de partir. La jeune femme finit sacrifié et c'est la fin du ballet.
Les costumes semblent traditionnels, ce sont des robes assez chaude, faites de poils d'animaux et de tissus de couleur chatoyante, qui evoque la fin de l'hiver et le printemps.
Le décor du premier acte est une colline verte, jonchée de rochers et surplombée d'un ciel nuageux, evoquant l'hiver, cependant, les reflets jaunes sur le sol montre que le soleil est bel et bien présent et qu'il chasse peu à peu les nuages pour laisser place au printemps.
Pour la chorégraphie, il fit confiance à Ninjinsky avec qui il travaillait durant la réalisation de l'oiseaux de feu.
Nijinski n'a laissé aucune partition chorégraphique du «Sacre» et il n'existe aucun film d'époque à même de nous restituer, à travers des images animées, ce que serait cette danse composée par Nijinski. L'œuvre demeure un mystère...
Il en reste des archives partielles telles que des témoignages écrits et oraux de personnes ayant vu le spectacle, des annotations réalisées sur la partition, ainsi qu'une iconographie disparate, composée de quelques photographies, de pastels et de dessins de presse... Autant de précieux indices qui, s'ils ne lèvent pas le voile sur le mystère du « Sacre », suggèrent l'œuvre, en donnent une esquisse, tout en entretenant son mythe...
À partir de l'interprétation de ces sources, les chorégraphes et chercheurs Millicent Hodson et Kenneth Archer ont proposé, en 1987, avec le Joffrey Ballet, une reconstitution possible du Sacre du printemps. En 2008, à la demande du réalisateur Jan Kounen, qui souhaitait intégrer quelques extraits du «Sacre» à son film de fiction Coco Chanel & Igor Stravinsky, Dominique Brun entreprend de recréer à son tour quelques séquences de la chorégraphie de Nijinski...
En complète opposition avec la tradition classique, les danseurs ont les jambes et les pieds en-dedans, les poings serrés, pas de buste droit mais la tête baissée et les épaules voûtées ; pas de jambes tendues mais une démarche avec les genoux légèrement ployés. Pas de disposition symétrique ni de figures répétées po
ur le corps de ballet. C’est ainsi que Nijinsky a voulu représenter le côté primitif
Pour ce qui concerne la musique,
Le morceau commence avec une pulsation comme une sorte de tic tac au tempo vif et à l'intensité piano. Puis un accord dissonant joué avec force par l'orchestre sur le même tempo avec des accentuations irrégulières, très dynamiques. Cela correspond au « piétinement » évoqué dans l'argument et représenté dans la chorégraphie. Cette répétition renforce le caractère primitif de l'oeuvre. En alternance avec ces accords, une musique à l'allure de course. Un accord dissonant en forme de chute abrupte termine provisoirement ce début.
La musique du ballet réalisée par Stravinsky fut tellement inhabituelle et innovatrice qu'elle
provoqua l'indignation du public, qui se mit a crier au scandale et a à quitter la sale prématurement.
Cette oeuvre fut un tournant musical du 20eme siècle, alliant dissonances et chorégraphie provocatrice, plaisant à une minorité de la société. Seuls quelques artistes se prononcèrent favorablement au sacre, dont Claude Debussy, qui qualifia Stravinsky de véritable génie.
L'oeuvre du compositeur est influencée par les mouvements peintres de l'epoque, comme le cubisme, le fauvisme, et le dadaisme .
Le sacre du printemps peut aussi etre comparé à l'archiutecture de gaudi, difforme et innovante, qui réalise des batiments extraordianires à partir de formes complètement differentes.
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