Le Corbusier et l'unité d'habitation de Marseille

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Les objets livrés avec la cellule, sont aménagés pour gagner de l’espace, être utile, et être accessible à tous (d’où la fabrication en usine de la plus part d’entre eux), constituent l’équipement de la cellule. Lorsqu’un espace est à combler, l’invention de nouveaux objets est également possible avec par exemple la table à langer (C.P), les matériaux sont étudiés, et bien entendu le rôle de l’objet est de rendre service.

La polychromie intérieure est adaptée à l’exposition de la lumière naturelle, et des reliefs des couloirs. Les couleurs restent celles des façades avec des jaunes, bleus, verts et rouges. Les vives sont placées sur les portes sombres et vice-versa. Il y a des bandes dans certains couloirs pour leur donner plus de profondeur. Le Corbusier a également utilisé le bois comme une couleur puisque c’est une matière chaleureuse. Le rez-de-chaussée est resté neutre.

Les fluides et réseaux sont reliés à la ville, mais l’eau a une réserve dans un bassin et ils sont régulés car il y a la hauteur des pilotis et bouches réglables. Ils ont présents dans tout le bâti et pourtant camouflés dans les reliefs. On en retiendra que la ventilation est faite selon le système dit de la « respiration exacte » qui traverse les appartements avec de l’air vicié du sol au toit-terrasse, et le chauffage par air pulsé.

Le système d'accès est traité comme un espace de transition entre l'intérieur et l'extérieur. Trois étapes sont franchies par le visiteur : l'auvent, la salle hypostyle et la salle regroupant les fonctions plus techniques. Il est traité comme la "nacelle" d'un vaisseau qui descendrait vers le sol et proposerait aux visiteurs une circulation l'amenant jusqu'au sein du bâtiment. Le hall est convivial et joue le rôle de la place de village.

La logique distributive de l’unité est verticale et horizontale. C’est à dire qu’elle permet de desservir les habitants en hauteurs à des étages différents par des ascenseurs et escaliers, mais également horizontalement avec des couloirs (où le nombre les habitations étant sur plusieurs niveaux). Dans les deux cas avec la logique de Le Corbusier les déplacements ont été réduis.

L’espace commun de cette cité radieuse où les habitants se rencontrent dans un couloir aux murs vitrés laissant passer le soleil est le déambulatoire. Il permet d’intégrer à la structure un espace ouvert et une circulation qui a une lumière prolongée grâce à position face à l’ouest de cet « place ».

La rue commerçante est un espace sur un voir deux niveaux dans lequel Le Corbusier y a intégré des équipements communs. Ceux-ci sont de deux genres : les « services communs » (alimentaires, autres commerces) et les « prolongements du logis » qui sont eux plus destinés à l’éducation avec les loisirs, la santé et la maternelle… Cette rue est un lieu de sociabilité entre les habitants de l’unité.

L’école maternelle située tout en haut est source d’un accord entre Le Corbusier et le ministère. Elle abrite toutes les structures dont les enfants ont besoin et bénéficie d’une proximité totale avec les familles. Les activités artistiques y sont privilégiées étant donné le cadre exceptionnel.

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Le toit terrasse est un travail conjoint avec d’autres architectes-urbanistes, la terrasse s’élance comme suspendu et laisse place à la vue. Le reste du toit est lui toujours un endroit de rencontres et est divisé en 3 zones : le domaine culturel, sportif et des loisirs

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Le parc est composé de quatre parties autour du bâtiment axé nord-sud: Le Côté Est du parc accueille les totems de mesures du Modulor, le Côté Ouest du parc devient un parking, Plus haut sur la butte, les autres espaces tels que les espaces de jeux et de rencontres sont présents et à l’écart, il y a aussi le poste de collecte à ordures ménagères.

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Le Déambulatoire :

Le déambulatoire offre un réceptacle de lumière du fait des brise-soleil, cette lumière est accentuée par les carreaux de marbres polis, tels des miroirs. Il est en position centrale dans le bâtiment .Cet espace intérieur entre en résonance avec l'espace extérieur. La variation de luminosité par le parcours du soleil associe durée et rythme du temps. Les murs transversaux se répondent en créant une opposition de couleur. Le déambulatoire peut être assimilé à la place publique d'une ville, ici la Cité Radieuse.

La maternelle :[pic 7]

Cette image au-dessus est une maquette qui présente la structure, les guides de la promenade architecturale, la mise en lumière, le lien maternelle, le toit terrasse, la cour de récréation. Le Corbusier a placé le couloir au milieu du plan, c'est pour cela qu'il est obscur. Les classes sont biens éclairées toute la journée grâce à des fenêtres. La maternelle développe la promenade architecturale: Une entrée colorée, le couloir sombre, la salle d'accueil lumineuse et vaste, les salles de classe, la salle de repos bleue, un mur courbe, l'espace de la vasque, la rampe inclinée qui mène à la cour de récréation sur le toit-terrasse.

A la cité radieuse, la vie est très agréable. Cet immeuble a un confort exceptionnel, les appartements étaient déjà tout équipés, il y a une très bonne luminosité grâce aux grandes baies vitrées. L'immeuble est presque comme un village, il contient neuf étages et fait plus de 56 mètres de haut qui incluent des commerces, hôtels, une école maternelle, un gymnase et une terrasse a été créée sur le toit comme lieu de rencontre des habitants. Nous pouvons en déduire que ce bâtiment est une ville qui est entourée de parcs, de verdure. Le Corbusier réalise l'utopie humoristique de Commerson par cette réalisation architecturale donc la cité radieuse car Commerson voulait créer une ville à la campagne, grâce à ce bâtiment qui est une ville entourée de verdure. L'objectif de Le Corbusier était de construire à la fois une ville comme à la campagne et une ville dans la ville. En effet, il a choisi de créer une unité ressemblant à une place de village( le déambulatoire) avec ses bancs, ses lampadaires et une rue commerçante pour bâtir un "village" en ville. Mais il a voulu aussi que les habitants de sa cité trouvent tout ce qu'offre une ville, aussi bien dans le domaine culturel, commercial. Il a donc créé des espaces

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