L'évolution de la peinture d'histoire durant la seconde partie du 19ème siècle

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académique, mais ce dernier reste de vigueur encore bien longtemps. Dû notamment avec la morale et les mœurs bourgeoise qui n’accepte pas encore l’inovation impresssionistes.

Manet est considéré alors comme le fossoyeur de la peinture d’histoire, bien qu’il ne réalise peut de peinture historique, il va marquer durablement le genre.

L’exemple le plus probant est sans doute L’exécution de Maximilien , il traite l’exécution de l’empereur comme un banal événement. « On tue et on meurt comme on achète une botte de radis ».

Maintenant nous pouvons parler des tableaux de Luminais qui s’inscrivent dans cette traditions académique.

Son plus célèbre tableau est Les énervés de Jumiège peint en 1880, il reprend une forme de théatralité, l’aspect dramatiques est renforcé par le ciel orageux, effet qui caractérise parfaitement le style de Luminais.

Selon une légende née au XII ème siècle, les deux fils du roi Clovis II se révoltèrent contre leur père, quand celui ci partit en croisade. A son retour, l’armée des deux frères est anéanti est ils sont capturé et jugé pour rebellion. Pour les punir, on les prive de leurs force, l’opération consiste à les « énerver », c’est à dire à leur brûler les tendons des muscles, afin qu’ils ne puissent plus bouger. Pris de pité, les parents décide de les remettre à la grâce de Dieu.

Ainsi, ils sont placé sur un radeau sans rame, ni gouvernail, et les abandonnèrent à la dérive sur la Seine.

Les deux princes, inertent, sont chaudement recouvert d’une couverture au ornements mérovingiens. Avec des coussins de velours.

La bougie allumé symbolise la protection de Dieu, et l’aube annonce un refuge salutaire, en effet, un moine de l’abbaye de Jumièges les recuillera et les soignera.

C’est ainsi qu’il s’en sortiront.

On retrouve les mêmes caractéristiques dans La fuite du roi Gradlon, peint en 1884.On retrouve une forte théatralité, une dramatisation du décors. Dans la technicité, la touche du peintre est parfaitement lisse.

Cette scène légendaire dépeint la fuite du roi Gradlon après l’engloutissement de la cité d’Ys, le moment qu’illustre le peintre est celui ou le Roi Gradlon hésite à lacher sa fille Dahut, qui a provoqué la chute de la cité en livrant les clefs de la ville au diable. Et sur les conseil de St Guénolé, qui dicte les conseil de dieux, il décide de lâcher sa fille, promise à une noyade certaine.

Conclusion :

De nos jours, existe-t il une certaine forme de peinture d’histoire ? Quels sont les moyens de représenter les évènements historique, et dans l’ensemble, qu’est ce qui a permit la perduration de la représentation des thèmes du grand genre ?

Avec le début du XX ème siècle, la première guerre mondiale va monter l’impuissance des peintres dans la représentation des évènements. Ce sont des carnets au lieux de tableaux qui se développe. Certains basculent vers une forme d’abstraction, dû à l’absolue violence des batailles qui marque et choque les artistes. Ils se détachent d’une peinture réaliste.=> Par exemple l’artiste allemand Otto Dix avec ses œuvres expressionniste qui se détachant réalisme conventionnel.

Néanmoins la peinture d’histoire perdure sous la coupe des dictatures de l’entre deux guerres, les artistes mettent en avant les vertus des chefs et les faits d’arme du régime. Il s’appuie sur l’idéologie des régimes totalitaire afin de diffuser ces idées et d’embrigader sa population.

Le cinéma reprend alors le flambeau des peintres historiques qui ne représente guère de tableaux réaliste, tendant plutot à une totale abstraction. Le cinéma fixe dorénavant les évènements, les salles de cinéma deviennent des centres d’information durant la guerre.

C’est avec le cinéma que la peinture d’histoire trouve son évolution, délaissant la peinture et la touche lisse caractéristiques des académiciens, mais le style des artistes pompier ont influencé les cinéaste hollywoodien, surtout dans les péplums. C’est un genre cinématographique de fiction historique qui se déroule durant l’antiquité greco-romaine.

C’est avec The birth of a nation, 1915. réalisé par D.W Griffith’s que le cinéma d’historie apparaît.

Ce premier long métrage historique nous dévoile une fresque de la guerre de secession au EU qui se déroula de 1861 à 1865.

Certaine scène du film et se rapprochant des cadrages de tableau de scène de bataille.

Gérome, Pollice verso,1872 ,on y voit un « mirmillon » terrassant un autre gladiateur, ce tableau va incluencer le genre cinématographique qu’est le peplums ,son double cinématographique Quo Vadis,1912 réalisé par l’italien Enrico Guazzoni. Et beaucoup plus tard, inspirer le réalisateur Ridley Scott pour son film Gladiator.

Beaucoup plus récemment, des artistes tel Ernest Pignon Ernest, va réaliser des œuvre « in situ » éphémère dans des lieux historiques, souvent témoins d’un drame. Comme le « métro Charonne » témoins du tragique évènements. Suite à une manifestation contre la guerre d’Algérie en 1962 qui a été violamment réprimé, des manifestant se retrouve bloqué dans le métro, 8 trouveront la mort.

Ainsi l’artiste se trouve en lien direct avec l’histoire, ils représente les évènements directement sur les lieux des tragédies historiques comme c’est le cas avec Ernest Pignon Ernest.

Pour finir, l’artiste sort de son atelier et va au devant des évènements, ils se rapproche des lieux et réalise « in situ » des œuvres éphémère dans le cas de Pignon Ernest.

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