Histoire des arts/Brevet

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Malgré son parcourt scolaire et culturel Français il se ressent comme « un opprimé » dans son identité culturelle, il veut avoir le droit à sa « négritude » c’est-à-dire qu’il veut démontrer à juste titre l’égalité intellectuelle des africains par rapport aux Européens et de la culture africaine vis-à-vis de la culture Européenne.

Admis à l’Ecole Normale Supérieure en 1935, CESAIRE commence en 1936 la rédaction de son écrit principal, le « Cahier d’un Retour au Pays Natal ».

Césaire, à l’image des autres antillais, est écartelé entre deux situations conflictuelles : voulant être Blanc, il se découvre Nègre et que voulant être Nègre, il constate qu’il est blanc. Ainsi Césaire est partagé entre ce père qui le renie et cette mère qu’il a reniée. »Cette situation ambiguë ne cesse de le hanter, et la pousse à dénoncer le système colonial. C’est pourquoi il utilise sa plume pour se faire entendre.

Thème :

Aimé Césaire, s’attache au thème de l’identité noire, définie en forgeant le terme de négritude

Thème forgé par Césaire en 1935. Il refuse le caractère péjoratif du mot “ nègre “ et revendique une fierté et une identité de l’Homme noir.

Pour Aimée Césaire la France est son pays intellectuelle, ses racines littéraires, la Martinique son pays de cœur celui qu’il aime et qu’il veut défendre, mais où il constate un décalage entre sa vision poétique et la réalité du terrain.

Ainsi, Aimé Césaire expose la situation désastreuse de la Martinique.

Il en rends responsables et les martiniquais de s’être laissés à ce point acculturé mais aussi la France qui s’est conduite dans ce pays non point en civilisateur apportant un autre point de vue culturel à l’homme noir son égal, mais comme un pays colonisateur ayant voulu effacer une culture qu’il

méprisait et forcer l’homme noir à devenir un homme blanc, c’est-à-dire avec un mépris total de l’homme noir et de sa culture.

Ce type de poème appartient au poème en prose, c’est-à-dire que nous pouvons pour l’identifier nous rapporter aux propos même de Césaire :

« D’abord sans le mot, il n’y a pas de poésie. Je ne sais même pas si, sans le mot, il y a un moi… mon moi est vague, il est flou, il est incertain… c’est une sorte de torpeur. C’est le mot qui lui permet de prendre… Je ne m’appréhende qu’à travers un mot, qu’à travers le mot… C’est par le mot qu’on touche au fond. »

Il faut noter tout de même que les mots de Césaire sont hors du commun par leur rareté et par la complexité de leurs sens métaphoriques. Les mots sont souvent au sens figuré ou bien il faut remonter à leurs étymologies pour trouver leurs significations.

C’est le texte fondateur de la négritude : l’auteur utilise la langue française pour mettre en valeur la richesse de “pays natal“, la Martinique, et de son identité d’Homme noir.

Ce qui fait que le texte de Césaire est un poème et non de la prose c’est le rythme des phrases, leurs assonances et un procédé très ancien de répétition qui ici est proche de la rime mais aussi de l’anamorphose avec la répétition du que en début de phrase.

« Que nous avons rien à faire au monde

Que nous parasitons le monde

Qu’il suffit que nous nous nous mettions au pas le monde »

Tout comme les phrases suivante qui commence toute par la conjonction de coordination « et » ce qui est rare sauf dans les textes poétiques.

Incitation de l’effectuation :

Vous proposerez une production artistique, qui sera cet intermédiaire et qui représentera une partie de votre mémoire de jeune français républicain et Israélite âgée d’environ

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