HISTOIRE DES ARTS CAS

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structure du chant est fondée sur la répartition (anaphore « Ami entends-tu », « Ohé »).

3- Les références à l’Occupation

♫ Le « vol noir » est une métaphore qui désigne les avions de guerre « stukas » mais aussi la couleur des uniformes SS et du deuil.

♫Les « corbeaux », oiseaux charognards, sont les nazis qui pillent le pays.

Les « cris sourds » désignent les prisonniers torturés, la répression contre les résistants. Le « pays qu’on enchaine » est la France occupée. Les raisons de résister sont évoquées : le« sang...les larmes » (les arrestations, la torture, les rafles), « La faim qui nous pousse à la misère » (les privations, les restrictions).

♫Cet appel s’adresse particulièrement :

-aux « partisans », combattants volontaires ;

-aux « ouvriers », qui travaillent dans les usines réquisitionnées par les allemands ;

-aux « paysans », dont le bétail et les cultures sont également réquisitionnés ;

-aux « tueurs à la balle et au couteau », les militants armés , dans les maquis.

3-Interpréter l’œuvre

♣Un appel au rassemblement de tous

-Le texte s’adresse directement à tous, sans restriction politique, religieuse ou sociale. Les interjections «Ami », « Ohé ! », le tutoiement («entends-tu ») interpellent directement l’auditeur.

-Les points d’interrogations et d’exclamation sont nombreux, renforçant l’intensité de l’appel. Le présent de l’indicatif, mode du réel, et l’impératif exhortant à agir. Le chant acquiert une tonalité épique.

-le chant à aussi une dimension lyrique : les métaphores frappantes (« le sang noir »), les allégories (« le pays qu’on enchaîne »), les mots hyperboliques (« le sang », « les larmes »), les champs lexicaux, provoquent une grande émotion.

♣Le résistant se héros

-Le résistant oublie ses désirs intimes et ses intérêts propre pour se consacrer à sa cause : « ici, nous, vois-tu/Nous on marche et nous on tue/nous on crève ».

-C’est la soif de liberté qui l’anime. Il lutte pour une vie meilleure : « Il y a des pays /ou les gens au creux des lits /font des rêves »

-Le résistant affronte la mort au nom de la liberté. Le champs lexical de la mort est très présent (« sang, tueurs, tuez , on crève, on tue, si tu tombes, sang noirs »).

♣Quand résister veut dire espérer

-Le résistant est déterminé : « chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait ».

-Il n’est jamais seul « Ami » répété, « si tu tombes/un ami sort de l’ombre/à ta place ».

-Le futur simple de l’indicatif exprime l’espoir. Il présente la victoire comme certaine « demain, du sang sèchera ».La vie reprendra son cours normal à la libération(le « grand soleil »)

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