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Donwtown New-York

Par   •  21 Septembre 2018  •  1 067 Mots (5 Pages)  •  525 Vues

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Les murs de briques et les barreaux aux fenêtres évoquent la prison et l'enfermement. Même la ruelle est bloquée par un camion et ne débouche nulle part. L’échelle en fer sur le côté du mur, qui pourrait symboliser un moyen pour accéder à la liberté, n'aboutit à aucun endroit.

2) Problématique de l’œuvre :

Il semblerait que Henri Cartier-Bresson propose ici sa vision de New-York, loin des images habituelles. En effet, New York symbolise habituellement la Nouveauté, la Modernité, le Rêve Américain. Capitale culturelle du Nouveau Monde, on l’imagine volontiers tournée vers l’avenir, riche et lumineuse. Cette vision de carte postale d’une cité idéale ne correspond pas nécessairement à la réalité. New York est aussi une ville de contrastes : contraste entre la luxuriance des gratte-ciels et la pauvreté de certains taudis, contraste entre la richesse de certains et la misère des ghettos.

Le sujet de cette photographie est portant bien l'Homme et non la ville. En effet, Henri Cartier-Bresson a choisi ici d'illustrer l’envers du décor, triste et sordide des laissés-pour-compte de l’Amérique. A travers cette photographie l'artiste nous interroge de façon plus large sur la solitude de l’homme et sa place dans la société moderne de tout le monde occidental.

III- Ouverture des savoirs et questionnements plus élargis

1) Mise en parallèle avec d'autres références artistiques :

L’œuvre musicale, City Life de Steve Reich reprend également la thématique de la ville de New-York comme ici dans Downtown New-York. On pourrait établir un véritable contraste entre ces deux œuvres : City Life nous évoquant New-York comme une ville trépidante en perpétuelle agitation, très bruyante alors que la photographie de Down Town New-York nous fait percevoir New-York comme une ville désertée, abandonnée où l'homme est laissé pour compte. Cependant un véritable lien existe entre elles. En effet, ces deux œuvres témoignent de la déchéance et de la solitude de l'homme, condamné à l'étouffement dans le paysage urbain. Ces deux œuvres dénoncent donc des accents tragiques de la société moderne occidentale.

2) Critique personnelle :

Cette œuvre photographique m'a paru au premier abord très sombre, lugubre et sinistre. C'est le titre qui m'a indiqué qu'il s'agissait de la ville de New-York car moi même je n'aurai jamais imaginé que cette photographie était prise dans cette ville. L'image de New-York est souvent celle d'une ville florissante, attractive et colorée alors que cette photographie n'évoque pas du tout une image triomphante. Je trouve la photographie de Henri Cartier-Bresson très évocatrice car réalisée à l'après guerre et sous une forme très épurée elle fait ressurgir un très grand nombre de questions encore très actuelles à savoir : quelle est la place de l'Homme dans la société moderne, quelle est celle des personnes qui n'ont pas réussi ?

3) Motivations :

Après avoir fait le choix de mon œuvre principale, à savoir, City Life, j'ai recherché une autre œuvre du mouvement du réalisme. C'est en arts plastiques que j'ai découvert l'œuvre photographique, Downtown New-York, tout d'abord étudiée dans le cadre de la perspective mais pouvant se rattacher au réalisme. Aussi, j'ai orienté mes recherches afin de comprendre l’œuvre et ainsi connaître le message qu'Henri Cartier-Bresson veut transmettre au spectateur.

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