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Debussy

Par   •  1 Octobre 2017  •  2 581 Mots (11 Pages)  •  608 Vues

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Basé sur un mystère du Moyen Âge relatant la légende du martyr romain saint Sébastien, l'œuvre originale comportait cinq actes pour une durée de cinq heures. L'histoire est ancienne : Saint Sébastien, converti au christianisme en secret, est le jeune et beau chef des soldats impériaux et accessoirement l'amant de l'empereur Dioclétien, qui a le mauvais gout de casser du chrétien. Quelle n'est donc pas sa fureur quand il apprend la conversion de son militaire préféré ! Il le fit exécuter par ses propres archers. L les points de vue divergent : certains rapportent que les flèches ont tué le saint sans laisser de traces au corps, d'autres disent que lorsque son corps est laissé pour mort, une paysanne passant par la remarque sa beauté et le ramène chez elle d'or il guérirait miraculeusement, et comme il est persévérant, il essaierait ensuite de rencontrer l'empereur qui cette fois-ci l'exécutera et pensera le vérifier.

Pour D’Annunzio le Martyre représente la création d’un œuvre qui est influencé par tragédie moderne et méditerranée. C’est-à-dire une expression qui est plus proche à l’âme latine et méditerranée. C’est pourquoi il a choisi un sujet chrétien médiéval. Le choix d’écrire un ‘mystère’ médiévale trouve son origine au caractère choral et liturgique qui caractérisait cette forme primitive de théâtre. Parallèlement, Debussy a écrit une musique semblable aux psalmodies de cette époque en voulant donner une essence religieuse

Ici, les mystères d’angoisse et de volupté ne sont pas tant clairs que le mystère de mort. « Il se meurt, le bel Adonis, pleurez, pleurez… Tout ce qui est beau, l’Hadès morne l’emporte » psalmodient les femmes de Byblos dans le troisième acte. Toute la souffrance dans une phrase. Plus précisément, Sébastien souffre chaque jour avec patienté comme le Christ. La passion de Saint-Sébastien ne finit pas dans un jour mais il continue chaque jour avec une tragédie nouvelle. « Archers, laissez couler mon sang. II faut qu'il coule. Pas de lin, femmes, pas de baume. Laissez couler mon sang », il cri mais il arrête les femmes par leur thrène. Son souffrance et ésotérique, personnel et ensuite la même fini avec le Christ « Je souffre, je souffre. Les cieux s'évanouissent. Une main m'a pris par les cheveux. Quelqu'un a crié : « Béni soit le Roi qui vient au nom d'Adonaï! » Adonaïl Adonaï! Ai-je entendu? Les bêtes sauvages se sont enfuies dans les sables, les Anges se sont évanouis dans le soleil. Le Tentateur se rapproche. » Le bel Adonis trouve une place à Paradis où tous les saints vivent et son souffrance a fini. Nous pouvons voire le mystère de mort selon l’aspect religieuse ; après le mort la vie continue au Paradis et toutes les souffrances de terre arrêtent d’exister.

De plus, la musique est tante importante que le texte. Debussy est le plus approprié pour créer une musique mystérieuse, expressive qui juste laisse une impression à l’auditeur, des sentiments profondes de sorte qu’il doit réfléchir et se sentir les souffrances de Saint-Sébastien. Il échange les bémols et les dièses avec cette façon au point qu’il crée de musique triste quand Saint-Sébastien souffre. Par exemple les bémols donnent un son plus profond plus mystérieux par les dièses qui sont plus heureux et lumineux. Les changements de tonalité, le pianissimo et les voix qui chantent avec beaucoup de transpositions couvrent le texte avec l’angoisse. À la fin de la « Chambre magique » do dièse majeure fait son apparition en donnant son clarté, son transparence et comme l’acte est appelé son essence magique. Plus précisément, ce note reparaît au terme d’une résolution simulée en Ré majeur, succédant elle-même à l’alternance grandiose Fa dièse-Do majeur, et cette réapparition en pianissimo, auréolée d’une sorte de gloire quiétiste et mystique, fait descendre l’immense paix de l’au-delà sur toute l’étendue de l’échelle.

Parallèlement, les silences debussystes jouent un rôle très important à cet œuvre. L’ambiance mortelle demande une musique faible avec des voix basses. Ainsi, la musique commence avec piano qui évolue peu à peu à pianissimo et enfin au silence. 5.30-5.35 Pourtant, il ne reste pas seulement ici. Le silence existe à l'intérieur et à l’extérieur de sons. Quelques voix arrêtent et quelques autres continuent en laissant d’exister un mystère dans l’atmosphère. Les accords du Martyre de Saint-Sébastien sont graves avec toute la solennité d’une cérémonie liturgique.2.14-2.36 9.27-10.00 36.22-36.55

La subtilité auditive de Debussy est magnifique. Il sait quand et comment il change de tonalité, leurs rapports même si quand il semble qu’ils ne sont pas liée selon les règles musicaux. La juxtaposition de Do majeur et de Fa dièse ou sol Bémol à la fin de la deuxième partie du Mystère de Saint-Sébastien à l’intention de créer une impression majesté. On peut dire que c’est l’impression divine c’est-à-dire si Christ voudrait dire quelque chose via la musique il dira comme ça. La magnificence divine et la souffrance qui n’arrête pas aux limites humaine s’exprime via les notes basses, graves et mystérieuse. La différence d’impressionnistes est qu’ils ne suivent pas les rythmes et les règles de leur époque mais ils développent leurs propres idées. Leur synthèse est comme l’air, il est imprévisible. C’est que Debussy fait au Martyre de Saint Sébastien, il juxtapose les accords, il évoque la surprise en changeant tous le temps de tonalité ou quand il change le pianissimo à forte soudainement et vice versa.

Pour conclure, la musicalité existe partout et nous pouvons la trouvé dans la vie quotidienne, à la nature, au rue, aux sons de la ville. C’est vrai que l’art est la réflexion de la vie et il n’y a pas une meilleure façon d’exprimer ses grandes mystères via la musique, la littérature, le théâtre, la photographie, le cinéma etc. L’impressionnisme via l’art et plus précisément via la musique a réussi à faire exactement cette chose ; c’est-à-dire laisser juste une impression sans décrire, sans parler, sans expliquer. Chaque mystère de vie et surtout la mort n’a pas une explication exacte mais il crée de sentiments aux humaines, de peur, d’angoisse qui ne peuvent pas les expriment. La musique les aide d’exprimer leurs sentiments, leurs pensées et enfin de se sentir plus libres. De plus, la Passion musicale à ces deux œuvres offre l’ambiance spirituelle pour calmer l’âme qui souffre avec la même façon que les psalmodies calment les chrétiens qui souffrent pour la mort du Christ. Le public se sente

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