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Biographie d'un artiste humaniste de la renaissance

Par   •  10 Avril 2018  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  705 Vues

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L’humaniste :

De son vivant, Alberti s’est illustré dans plusieurs domaines, ce qui en fait un des grands polymathes de la renaissance au même rang que Léonard de Vinci. Il a été un grand humaniste, aux connaissances universelles : mathématicien, théoricien, poète, architecte, philosophe, organiste, cryptographe, sculpteur, et athlète, ce qui illustre le principe de la mens sana in corpore sano, de Juvénal (esprit sain dans un corps sain). Sans être forcément un maître dans chacune de ces disciplines, il en a été un éminent practicien. Son ouvrage De Re Aedificatoria est un traité humaniste rénovant er révolutionnant l’architecture florentine avec la théorie de la perspective. Alberti croit donc au progrès de la civilisation autant qu’à celui du langage.

Cet Humaniste a aussi voué une grande partie de sa vie à étudier des œuvres Antiques : il redécouvre les œuvres d’Anciens philosophes, s’intéresse particulièrement aux écrits en latin et imite le style des Anciens – avec succès, puisque comme nous l’avons vu avant, il parvient à faire passer une de ses œuvres pour être celle d’un sénateur romain. À l’instar de grands Humanistes comme Léonard de Vinci, polymathe lui aussi, il se base sur des connaissances venant de l’Antiquité dans ses travaux. Par ailleurs, il exprime un grand enthousiasme pour l’apprentissage et développe son savoir dans plusieurs domaines : il étudie la littérature latine et les langues grecques et latines en pension à Padoue, puis le droit à l’Université de Bologne, puis décide de s’orienter vers l’apprentissage des lettres, de la poésie, la physique et les mathématiques. Quelques temps après la mort de son père – un riche banquier patricien de Florence dont il était le fils illégitime – il obtient un diplôme de Docteur en droit canon de l’Université de Bologne.

Bien que les débuts de sa carrière soient très liés à l’Église, Alberti n’a jamais aspiré à plus qu’un rang assez bas dans la hiérarchie cléricale, mais profite du confort que lui offre l’Église pour faire des recherches dans des monuments romains et mener à bien ses expériences d’optique. La vision de Léon Battista Alberti sur le monde est celle d’une société guidée par les valeurs humaines, des vertus qui doivent cependant satisfaire Dieu. Dans son raisonnement, il n’y a pas de distinction marquée entre l’extériorité et l’intériorité, le corps et l’âme. Il explicite cette vision dans La famille : « Disons donc qu'à l'homme a été donnée la vie pour se servir des choses, pour être vertueux et devenir heureux. Or celui qui pourra être défini heureux sera aussi bon à l'égard des hommes comme celui qui est bon par rapport aux hommes est en même temps agréable à Dieu ; tandis que celui qui emploie mal les choses nuit aux hommes et déplaît à Dieu ; sot est celui qui s’estime heureux quand il ne plaît pas à la divinité ». Ainsi, il s’éloigne de l’optique du Moyen Âge selon laquelle l’homme devait être asservi à Dieu et obéir aveuglément à l’Église, sans pour autant renier la religion. L’homme peut s’épanouir librement tout en veillant à rester vertueux et respecter Dieu.

Ainsi, Léon Battista Alberti peut être considéré comme un des plus grands Humanistes de la Renaissance : polymathe comme Léonard de Vinci plus tard, il excelle – ou du moins est-il assez doué – dans tout ce qu’il entreprend, s’inspire de l’Antiquité tout en rénovant les techniques des Anciens, tente de diffuser sa langue nationale, et a une grande foi en l’homme qui doit mener une existence libre et pieuse.

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