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Reconnaissances - Pièce de théatre

Par   •  18 Juin 2018  •  1 123 Mots (5 Pages)  •  472 Vues

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- Le jeu des comédiens: Ces trois pièces sont classées parmi les tragiques. Les comédiens sont en mouvements interprétant chacun au moins deux personnages différents.

J'ai apprécié tout particulièrement le jeu de Sandra Trambouze jouant Edgard et Cordélia. Elle a une voix prenante qui nous tient en haleine. Tout en incarnant parfaitement les différents personnages, elle reste discrète.

L'acteur jouant le roi Lear arrive à alterner son rôle de narrateur ( sobre ) avec un roi sombrant dans la folie et le dégoût de lui-même ( se crache dessus , se met torse nu)

Dans Timon, le lien avec le public est fort quand Stéphane passe dans les gradins pour distribuer ses billets, c'est l'esprit festif qui est recherché .

Pour éviter les sorties trop fréquentes comme dans Hamlet, Edgard se recouvre de sa couverture quand on parle de lui. Il est présent sans vraiment l'être.

- Conformité entre l’œuvre elle-même et sa mise en scène

La pièce est un montage de trois textes, un aller-retour entre la parole de Shakespeare et une parole plus contemporaine. En cela, on ne peut pas parler de conformité entre l’œuvre et la mise en scène.

Le texte de Béatrice Bompas s'efface derrière celui de Shakespeare.

Le narrateur fait le lien avec le public. Il résume ou raconte. Sa parole est très contemporaine. Elle contraste avec le texte de Shakespeare mais, au final, en rejoint la poésie.

- Mon analyse personnelle

Cette pièce est pour moi une surprise, les histoires racontées sont palpitantes, universelles et chacun peut s'y reconnaître que l'on connaisse Shakespeare (ou pas). Nous avons je pense tous en nous un peu d'Hamlet, du Roi Lear ou de Timon.

Nous sommes en haleine du début à la fin. La mise en scène participe de cela. L'ironie cruelle de la dernière scène est jubilatoire.

J'ai beaucoup aimé ce voyage à travers l'univers Shakespearien qui nous fait réfléchir.

- Conclusion

Dans Shakespeare, il y a toute notre humanité et nous sommes toujours les mêmes cinq siècles après.

La reconnaissance recherchée par les êtres humains est nécessaire à leur survie mais elle est aussi un poids qui prive de liberté car nous vivons à travers le regard de l'autre, et une douleur si on ne la trouve pas.

Cette pièce amène a se poser cette question:

Quelle place tient le besoin de reconnaissance dans ma vie?

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