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D'une danse sociale à une dnse artistique

Par   •  9 Novembre 2017  •  1 465 Mots (6 Pages)  •  528 Vues

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est souvent associée à cette fonction scénique artistique (danse contemporaine), car pour exprimer sa vision du monde, l’artiste est souvent amené à dépasser, transgresser, re-questionner les règles de l’art.

Ce qui permet l’évolution des courants et des styles.

Ces danses présentent des formes, des styles très divers depuis la danse classique créée au XVIIème siècle sous Louis XIV, la danse romantique du XIXème, la danse jazz, la danse moderne née au début du XXème aux États-Unis et en Allemagne, puis plus tard en France et la danse contemporaine de XXème, le hip-hop, la danse africaine contemporaine...

Cette diversité est liée au contexte d’émergence de chaque danse, à la singularité des chorégraphes et à un phénomène de métissage, de croisement des styles et des techniques, né du besoin, du désir de rencontrer d’autres cultures.

Pour chaque spectacle chorégraphique, la scénographie, les lumières et les costumes assurent la cohérence et lui donnent du sens.

Conclusion :

Cette catégorisation reste théorique même si elle identifie bien les principales formes de la danse : en effet, sous l’influence de pratiques sociales, certaines peuvent entretenir des relations plus ou moins forte (ex : les danses urbaines de la rue à la scène, les danses mystiques avoir une dimension thérapeutique comme les danses d’expression primitive, le vaudou...).

B) Aspect socio-historique : de la danse du moyen-âge à la danse d’aujourd’hui

D’une danse récréative à une danse savante.

La confrontation à la modernité.

La rupture postmoderne.

La danse contemporaine.

La danse d’aujourd’hui : une réelle reconnaissance en tant que qu’art majeur ?

1) D’une récréative à une danse savante :

Le Moyen-âge (Vème-XVème) : une danse à vivre :

Féodalité : pouvoir des nobles sur les paysans, système entretenu par un clergé puissant et érudit.

La danse est présente chez des paysans lors de fêtes religieuses ou païennes.

Origine des danses populaires puis folkloriques.

L’Église désapprouve la danse et interdira à plusieurs reprises les danses religieuses.

La danse des nobles se pratique par les seigneurs et les leur cour pour se distraire.

Origine de la danse de couple.

La Renaissance (Xvème-XVIème) : d’une danse à vivre à une danse à voir

Apparition de la notion de spectacle.

La Renaissance : vaste mouvement culturel en Italie puis en France qui abandonne valeurs médiévales liées à la féodalité et fait renaître les valeurs de l’Antiquité.

Développement de la danse dans les châteaux et à la cour qui fait l’objet de véritables spectacles avec intervention d’acteurs, musiciens, chanteurs et danseurs (absence de femmes) et machinerie du ballet de cour : développement et complexification du vocabulaire, apparition des maitres de ballet et de danseurs professionnels.

Dimension politique de ces ballets.

« Ballet comique de la reine » (1581) de Balthazar de Beaujoyeux, premier grand ballet de cour.

XVIIème siècle : belle danse et classicisme

Rationalisation de la notion de corps, idéalisé et maitrisé par le classicisme (ordre, équilibre, harmonie, précision, netteté, …).

Création de vocabulaire et codification de ce vocabulaire par P.Beauchamps, maitre de ballet sous Louis XIV, basé sur une analyse du mouvement de plus simple au plus complexe, apparition de systèmes de notation et création de « l’Académie royale de danse » en 1661.

Espace de représentation : salle « à l’italienne ».

Danse présente dans de nombreux genres spectaculaires : comédie-ballet, tragédie-ballet, opéra-ballet.

Composition de musique écrite pour être dansée : correspondance entre forme musicale et forme dansée.

La danse en action XVIIIème siècle

Création de « l’école de danse de l’Académie royale de danse » en 1713.

Développement de la virtuosité dans le domaine de la danse théâtrale professionnelle, en relation notamment avec l’allègement des costumes.

Conception remise en cause par Noverre et apparition de la notion d’expression, de mimiques, de la pantomime : danse en action.

Développement de la danse professionnelle féminine.

(fin du 18ème : équilibre entre hommes et femmes)

La danse romantique du XIXème siècle

Romantisme : expression des extases et des tourments du cœur et de l’âme, réaction du sentiment contre la raison : univers fantastique, onirique, mystérieux.

Affirmation des bases de la « danse classique » et à nouveau, développement d’une certaine virtuosité (rapidité, complexité, amplitude, affirmation de l’en-dehors) associée à une sensibilité, poésie, fluidité.

Allègement des costumes : collants pour les hommes et tutu pour les femmes (cause et conséquence de l’évolution de la technique).

Différenciation technique féminine et masculine : développement du « pas de deux » qui donne à l’homme un rôle de « faire-valoir » de la danseuse, la ballerine devient l’incarnation du personnage évanescent de la mythologique romantique.

La technique des pointes s’inscrit dans cet imaginaire : élévation, légèreté, immatérialité, non-pesanteur.

Ballets à thème romantique avec livret (narration) : « La Syphide »

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