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Commentaire d'article scientifique: Spatial and Temporal Characteristics of Beijing Urban Heat Island Intensity

Par   •  29 Août 2018  •  1 546 Mots (7 Pages)  •  520 Vues

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Ensuite, les auteurs, après cette première phase de définition des conditions de base de l’étude et des caractéristiques climatologiques des différentes stations, passent à l‘analyse des caractéristiques de l’intensité de l’îlot de chaleur urbain dans l’agglomération de Pékin. Pour ceci seront étudiées la distribution spatiale, la variation diurne et la variation saisonnière de l’intensité de l’îlot de chaleur urbain, contrairement aux études précédentes sur le sujet qui n’incluaient pas tous ces points de vue, comme il a été précisé plus haut.

En ce qui concerne la distribution spatiale, il est constaté que l’intensité d’ilot de chaleur urbain maximale apparaît autour de l’espace central de la ville, cet espace étant caractérisé par la densité de ces bâtiments et de sa population et les autoroutes environnantes, dont les véhicules produisent de la chaleur.

L’intensité minimale est quant à elle constatée dans la boucle extérieure de l’agglomération, les bâtiments y étant moins denses et les éléments naturels environnants favorisant le refroidissement de ces zones où l’intensité de l’ICU arrive à des valeurs négatives.

Cette distribution spatiale varie en fonction de la saison et des conditions climatologiques, et ceci est exprimé à travers une moyenne saisonnière de l’intensité de l’ilot de chaleur urbain.

La moyenne saisonnière la plus faible, d’une valeur de 0,80°C est identifiée au printemps, les vitesses maximales du vent dans les zones urbaines se situant dans cette période de l’année, et celle-ci est d’autant plus inférieure dans les zones en dehors de la zone urbaine centrale.

La plus grande moyenne saisonnière de l’ICU, d’une valeur de 1,65°C est constatée en hiver où les zones centrales connaissent une réelle intensité de l’ilot de chaleur urbain, tandis que les zones rurales refroidissent plus rapidement.

L’intensité de l’ilot de chaleur urbain moyen est plus importante l’automne que l’été. Cela s’explique par le fait que l’automne connait un temps calme et stable et une vitesse moyenne de vent relativement faible. Tandis que l’été est caractérisé par des précipitations fréquentes et un temps instable qui diminuent considérablement l’effet de l’ilot de chaleur urbain.

Son intensité pendant les jours pluvieux est par conséquent beaucoup plus bas que pendant les jours ensoleillés.

L’intensité de l’ilot de chaleur urbain varie également en fonction des moments de la journée, l’analyse des chercheurs dans cette article a conclu que cette variation connaissant 4 stades différents : deux stades stables où l’intensité de l’ICU est relativement forte entre 21h00 et 06h00 et plus faible entre 11h00 et 16h00, et deux stades à variation rapide où l’intensité de l’ICU baisse rapidement entre 06h00 et 11h00 et augmente entre 16h00 et 21h00. Le cycle diurne est plus faible dans les zones urbaines que dans les zones rurales.

De manière générale, il existe des fluctuations évidentes dans l’intensité de l’ICU de la nuit surtout en hiver et en automne. Et hormis dans la zone urbaine centrale, les valeurs d’intensité de l’ICU sont t faibles en journée et en toutes saisons, surtout au printemps.

Cette étude réalisée sur l’ilot de chaleur urbain, est en comparaison avec d’autres articles, relativement plus complète, d’une part du fait qu’en plus des caractéristiques spatiales plus souvent étudiées de ce phénomène, elle s’intéresse aux caractéristiques temporelles de celui-ci et à la relation entre ces deux dimensions qui finalement, à travers cet article semblent s’entremêler.

La variabilité spatiale, la variabilité diurne et la variabilité saisonnière de l’intensité de chaleur urbain sont tous des points de vue à prendre en considération pour étudier ce phénomène.

D’autre part, le grand nombre de stations choisies pour cette analyse, aussi bien au centre-ville que concernant les stations de référence, et les critères bien définis pour la sélection de ces stations, permet d’avoir des résultats plus précis et plus globaux, variant en fonction de la spécificité naturelle, urbaine et climatologique de chacune.

Il a été aussi, selon moi, judicieux de diviser le milieu urbain en 3 boucles suivant le shéma du moyen de transport qui a été développé pour répondre à une problématique d’étalement urbain, ce phénomène ayant un lien certain avec l’ilot de chaleur urbain et la variation de son intensité.

Par conséquent, plutôt que de choisir de diviser le site à partir de critères plus ponctuels, et finalement subjectifs choisis par chaque chercheur, le choix de cette répartition est d’autant plus intéressant du fait que ce shéma de transport divise implicitement la ville en fonction de ses usages, de ses formes urbaines et de sa densité et nous permet d’avoir non pas deux mais trois stades de comparaison par rapport à la variabilité spatiale de l’ilot de chaleur urbain.

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