TPE : l'obsolescence programmée

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L’obsolescence par notifications : bien que cette obsolescence ressemble fortement à l’obsolescence indirecte, il ne faut pas les confondre. Il s’agit d’un procédé touchant principalement les imprimantes avec les cartouches d’encre. Elle consiste à concevoir un produit de sorte qu’il puisse signaler à l’utilisateur qu’il est nécessaire de réparer ou de remplacer en tout ou en partie l’appareil.

-Esthétique: Elle se distingue de toutes les autres formes d’obsolescence puisque son but est de toucher la psychologie des consommateurs. Il s’agit d’une obsolescence subjective, les consommateurs trouvent un produit vieux ou démodé par son design et vont décider d’en racheter un «plus à la mode ». Sa particularité est qu’elle intervient avant la fin d’utilisation du produit. Le produit sera donc jeté alors qu’il est toujours fonctionnel.

-Par péremption : Comme son nom l’indique la fin de ce produit est constituée par des dates de péremption appliquées à ce dernier. Bien que ce soit une cause de santé et de sécurité publique. Il est possible de raccourcir artificiellement la durée de vie de ces produits en indiquant des dates plus courtes alors que le produit est tout à fait consommable. Il existe deux types de dates de péremption; la date limite de consommation (DLC) et la date limite d’utilisation optimale (DLUO). Les DLC touchent plus particulièrement les produits pour lesquels l’interruption de la chaîne du froid est vivement conseillée ou toutes autres denrées rapidement périssables ou dangereuses.

Les DLUO touchent les produits communément appelés produits secs tels que les céréales, le riz, les pâtes, etc. Ces produits ont comme particularité que leurs consommations est toujours possibles bien après cette date si ces aliments sont conservés dans les conditions inscrites sur les emballages.

Histoire de l’obsolescence programmée

L’adultération : avant l’obsolescence programmée.

Au sens propre du terme, l’adultération est une pratique frauduleuse consistant en l’ajout d’un produit de moindre valeur à un autre produit, qui est alors vendu ou donné pour ce qu’il n’est pas. On parle de cette pratique à propos des produits alimentaires ; par exemple : l’ajout de lait de vache dans du lait de chèvre, ou même l’ajout d’eau dans ce même lait, quel qu’il soit. Elle touche aussi les huiles : une huile d’olive sera mélangée à une autre huile et sera vendu comme tel. Pour les liquides tels que le lait ou bien le vin on parle de « coupage ». Mais ce mot peut aussi désigner les modifications de gaz ou de carburants comme le pétrole ou le gazole.

Développement de l’obsolescence programmée au 20ème siècle

Premières apparitions dès 1920

L’une des premières applications systématiques de l’obsolescence programmée à grande échelle est celle du cartel de Phoebus. Au début du XXème siècle, la durée des ampoules à incandescence était d’une durée approximative de 2500 heures. Les fabricants, peu nombreux sur ce marché, mettaient en avant la durée de leurs ampoules comme point positif afin d’augmenter leurs ventes. Le problème fut qu’au bout d’un certain temps, plus personne n’avait besoin d’ampoules, ce qui fit chuter les ventes. En décembre 1924, les grands fabricants européens d’ampoules se sont tous réunis afin de créer leur cartel qui avait pour but de réduire la durée des ampoules pour augmenter leur taux de remplacement. Encore aujourd’hui, aux Etats-Unis, dans une caserne de pompier, une ampoule à incandescence éclaire toujours sans interruption, depuis 1901.

Bernard LONDON en 1932 et sa solution radicale proposée :

Pour en finir avec la grande dépression, Bernard London, un américain courtier dans l’immobilier, écrit un fascicule d’une vingtaine de page nommé l’obsolescence planifiée. Dans son livre, Mr London explique que pour faire face à cette crise due au krach boursier de Wall Street le 24 octobre 1929, les américains doivent travailler plus pour consommer plus, et le parlement devrait installé une loi donnant une durée de vie à chaque objet et qu’une fois cette date passée, les américains les ramènent a une destruction sous peine d’amende afin de créer systématiquement un remplacement, assurant une consommation élevée. Son idée devint alors l’un des plus grands piliers de l’économie.

Le sophisme de la vitre cassée, Livre écrit par Frédéric Bastiat

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