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TPE Oral Jeux Olympiques

Par   •  14 Novembre 2018  •  2 248 Mots (9 Pages)  •  584 Vues

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connus et est ce aujoud’hui impossible de dissocier athlétisme et politique?

S. Il y a un point sur lequel je rejoins Madame Destarac, c’est sur le fait que les médias sont sans cesse dans l’exagération et contribue a donner cette vision très négative du sport comme vous venez de le faire . Non nous ne sommes pas en train d’assister à la fin du sport honnête et il reste en ce monde des gens qui ne sont ni dopés ni corrompus. Chaque année, l’IAAF consacre 2 million de dollars a la lutte contre le dopage. Nous sommes une organisation complexe avec des centaines de rôles spécifiques. Notre but principal est la sécurité de l’athlète et par principe moral nous nous devons de respecter cela. Par vos insinuations , c’est le travail de milliers de personnes que vous remettez en question ainsi que tous ce en quoi nous croyons. De plus, notre organisation n’a a aucun moment reconnu l’authenticité des sources dont émanent vos accusations. Nous ne pouvons donc pas nous défendre au sujet de celles ci. Vos conclusions ne sont pas scientifiques mais purement spéculatives, animées par le besoin de faire de gros titre. Si j’ai accepté de venir sur votre plateau, c’est pour vous faire entendre que vous ne pouvez pas diffamer sur des individus a partir de sources non officielles.

C’était tout ce que j’avais a dire à propos de l’implication de l’IAAF dans le dopage et la corruption.

Après de je reconnais tout a fait que c’est un vrai problème qui se pose aujourd’hui car les produits dopants sont de plus en plus facilement disponible y comprit pour des athlètes semi professionnel qui ne sont pas suivis médicalement. Ainsi, ils se mettent en danger car ils ne connaissent pas les effets néfastes que peuvent avoir des substances absorbées en mauvaise quantité. Je pense notamment au cas d’un jeune Kenyan, Geoffrey Tarno, qui s’était inscrit pour la marathon de sa ville et qui, en pleine, course, s’est effondré a la suite d’un arrêt cardiaque. Sa mort aurait été causée par des produits dopants.

A. Délia, vous qui êtes médecin, est ce qu’il est possible que certains produits dopants conduisent à la mort du sportif.

D. En effet, c’est tout a fait possible et ca ne m’étonne qu’a moitié que, malheureusement, certains en soit mort. Ils sont tentés par la facilité et se disent que plus ils prendront de produits, plus ils auront d’effets. Mais nous savons que c’est faut et que ces produits sont a manier avec précautions. Parmi les produits far du dopage, il y a a ce jour du parabolane, des hormones de croissance, de l’epophite qui améliore l’endurance, du sustanon qui augmente la force ou encore des anabolisants qui durcissent les muscles ainsi que le fameux E.P.O. C’est celui ci qui est le plus dangereux car il provoque un épaississement du sang. J’ai moi aussi entendu parlé du cas du jeune Tarno et d’après le rapport d’enquête, il aurait pris une injection d’E.P.O trop tôt avant la course, avant que le cœur est atteint sa vitesse maximale aérobie. De plus, il avait des carences en fer. Son cœur n’a pas suivis le rythme qu’il lui imposé et s’est tout simplement arrêté. c’est un des risques majeurs de ce produit.

A. Ainsi, nous pouvons considéré que l’athlète se met en danger en prennant arbitrairement ces substances. Barbara Mauriange, vous qui êtes avocate spécialisée dans le sport, peut on considéré que si on sait que l’un de nos coéquipiers se dope sans contrôle médical derrière et qu’on ne fait rien pour agir, c’est comme de la non assistance à personne en danger?

B. Sans aller jusque la, si on ne dénonce pas un coureur qui se dope, c’est considéré comme de la complicité, se doper étant formellement interdit par le code mondial antidopage ( rappelons qu’ n athlète dopé encourt quatre années de suspension pour sa première infraction et peut être radié définitivement en cas de récidive ). Après il est vrai que si on sait qu’un sportif se dope dans des proportions bien trop importantes et qu’il met sa vie en danger, il est du devoir du citoyen de prévenir les autorités ou des spécialistes de la santé conformément au code pénale.

A. Avez vous déja défendu des athlètes inquiétés dans des affaires de dopage?

B. Oui, naturellement, c’est mon métier. On ne fait appele a moi que dans ce genre de situation.

A. Et que pouvez vous nous dire quant aux sanctions appliquées?

B. Le dopage en France est défini le 1er juin 1965, avec une définition très précise : « est considéré comme dopage le fait d’administrer sciemment en vue ou au cours d’une compétition sportive des substances destinées à accroître artificiellement et passagèrement les possibilités physiques d’un sportif et susceptibles de nuire à sa santé. "

Ainsi, Il est strictement interdit de refuser de se soumettre à un contrôle antidopage ou de s’y opposer. Tout sportif adoptant cette attitude s’expose à six mois d’emprisonnement et à une amende allant jusqu’à 7500€.

La détention, sans accord médicale, d’un produit ou d’une méthode interdite est punissable d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3750€.

L’incitation au dopage, le trafic de substances dopantes et le fait de prescrire des produits dopants ou d’en administrer à autrui est punissable de cinq années de prison et d’une amende de 75 000€.

Si la prescription ou l’administration est effectuée sur une personne mineure la durée de l’emprisonnement peut allé jusqu’a sept ans et l’amende à 150 000€.

Voila ce que dit la loi dans le cas liés au dopage.

A. Très bien, merci pour ces précisions. Que pensez vous du dopage?

B. Mon métier est non de disculper les athlètes dont on est certains qu’ils se sont dopés mais de diminuer leurs peines. Ainsi, je penses que ce n’est dans la mentalité de base d’aucune personnes de se doper ou de tricher pour gagner, ne serait ce que par respect pour les autres, mais comme le disait très justement Mme Destarac en début d’émission, dans certains pays où le taux de dopage atteint des sommets, pour espérer faire sa place, il faut parfois accepter de se doper. Nous prenions tout a l’heure l’exemple du Kenya. Et bien laissez moi vous dire que dans certaines villages, les gens sont si pauvres que gagner une course et se voir accorder la prime de récompense leur permettrai de faire manger a sa faim tous les habitants de leurs village pendant plusieurs mois.

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