Mémoire sur le groupe et Etat islamique

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I-L ’Etat Islamique dans son ensemble.

Section1 : Le Groupe Etat Islamique dans son ensemble.

Paragraphe 1 : Généralités sur le Groupe Etat Islamique.

Paragraphe 2 : Le GEI et les Relations Internationales.

Section2 : Perspective et Recommandations ou Approches de solution et condition de mise en œuvre.

Paragraphe 1 : Perspectives ou Approche de solution.

Paragraphe 2 : Recommandations ou Condition de mise en œuvre.

Conclusion.

Références bibliographiques.

Webographie.

Annexe

Table des matières

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Le 11 septembre 2001, notre histoire s'ouvrit sur une nouvelle page sombre. Le monde venait de basculer en ce début de 21ème siècle dans une forme de violence d'une gravité inqualifiable. La communauté internationale est confrontée depuis quelques décennies à un phénomène singulier en son genre qui plonge des populations dans la terreur et confine des Gouvernements dans l’inaction et la perte de contrôle de l’exercice total du pouvoir sur le territoire de leur Etat: le terrorisme[1]. L'Occident, sinon la planète terrifiée, crut vivre un horrible cauchemar. En quelques minutes seulement, l'humanité fut plongée dans « un nouveau désordre mondial », mettant à rude épreuve l'équilibre déjà précaire du système géopolitique international. En effet, ce jour-là, des islamistes sunnites détournèrent quatre (04) avions de lignes américaines, les transformant en missiles humains. Le monde assista, alors médusé par l'effet de l'instantanéité de l'information, à la réalité sanglante de l'acte terroriste. La tragédie laissa voir un spectacle de ruines, des milliers de familles d'innocents endeuillées. D'une certaine manière, l'onde de choc du drame américain remit au goût du jour la fameuse théorie du « clash des civilisations »[2] empruntée au célèbre sociologue américain Samuel HUNTINGTON.

Pour éradiquer le terrorisme, l'administration américaine déclara plutôt qu'il fallait bombarder l'Afghanistan. Une décision prise d'une façon aléatoire, et suivant l'humeur selon laquelle « soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec le terrorisme ». La « guerre au terrorisme » s'est élargie pour englober un autre pays arabo-musulman, l'Irak, tout en engendrant les dizaines de milliers de morts, l'exode de la population, la destruction d'infrastructure...et son occupation, sous prétexte, toujours, de lutter contre le terrorisme ![3]

« La guerre au terrorisme » s'est poursuite, ainsi, avec l'élaboration de nombreuses conventions régionales et lois nationaux, qui ont pour but la prévention, la suppression et la répression du terrorisme. Le quel reste flou ! (puis qu'il n'existe pas de définition unanimement ou généralement acceptée du terrorisme), c'est voulu et, même prémédité.[4]

Alors, quel est le bilan de cette guerre ? Un homme de terrain comme Hans Blix, Diplomate Suédois et 'ex-chef des inspecteurs de l'ONU (Organisation des Nations Unies) en Iraq, note que la guerre américaine a « donné une impulsion au terrorisme au lieu de l'arrêter ». Il ajoute « il est clair, désormais, que le terrorisme ne doit pas être affronté uniquement avec des mesures répressives mais aussi avec la compréhension de ses causes plus profondes ».

Mais, la question générale et importante de l’étude est basée sur « le mouvement état islamique » qui est une des branches active du terrorisme ou on pourrait noter la récente attaque de camion à Nice en France le 14 juillet 2016, revendiqué par le Groupe Etat Islamique. Il apparaît ainsi que cet évènement vient une fois de plus démontrer le caractère agressif qu'a l'état islamique, de sorte que l'on peut se demander quels sont les modes d'expansion du terrorisme moderne.

La pertinence de cette problématique nous a conduits à la présente étude.

Ce mémoire intitulé ‟Les mouvements terroristes modernes, cas du Groupe Etat Islamique (GEI)”, tend ainsi à démontrer un aspect important de la situation qui est d’éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme.

Nous aborderons dans un Chapitre préliminaire le cadre institutionnel de l’étude et les observations de stage, ensuite dans un chapitre premier, les considérations générales sur la notion de terrorisme en droit international et le Groupe Etat Islamique et, enfin dans un chapitre deuxième, la lutte contre le terrorisme.

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Pour perfectionner notre formation en vue d’obtenir le diplôme de fin de cycle, nous avons effectué un stage académique au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération pour une période de trois (03) mois. Nous présenterons cette structure dans sa généralité.

Section 1: Cadre institutionnel

Nous aborderons en quelques lignes l’historique, les missions, et l’organisation du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération (MAEC).

Paragraphe 1 : Historique et Structure du Ministère.

- Historique du Ministère.

Crée en 1960 par le Décret n°1960-387 du 30 décembre 1960, le MAEC a connu plusieurs dénominations à savoir :

- MAE (Ministère des Affaires Etrangères) ;

- MAEJ (Ministère des Affaires Etrangères et de la Justice) ;

- MAEC (Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération) ;

- MAEIA (Ministère des Affaires Etrangères de l’Intégration Africaine) ;

- MAEIAFBE (Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur) ;

Par le décret n°2016-423

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