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La vision

Par   •  10 Novembre 2018  •  1 107 Mots (5 Pages)  •  462 Vues

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Des anomalies des pigments rétiniens se traduisent par des perturbations de la vision des couleurs. L’absence d’un des gênes codant pour un des pigments es responsable du daltonisme.

- les photorécepteurs, un produit de l’évolution :

Les photorécepteurs sont issus d’une famille multigénique, ils ont une origine commune : ils sont le produit de l’évolution. Les photorécepteurs dérivent d’un gêne ancestral ancien qui a été dupliqué avec des mutations ponctuelles et parfois des transpositions. De ce fait, ils ont gardé des propriétés similaires permettant par exemple la vision en couleur de l’être humain actuel. L’étude de cette famille a permis de placer l’homme parmi les primates. En effet, l’étude des séquences des différentes opsines a montré des similitudes fortes au sein des primates.

LES AIRES VISUELLES ET LA PLASTICITÉ CÉRÉBRALE :

Œil = récépteur d’image → cerveau = perception visuelle

- le trajet du message visuel et son traitement dans le cortex visuel

[pic 4]

Les messages nerveux passent par les nerfs optiques puis atteignent le chiasma optique où la moitié des fibres nerveuses de la rétine passent dans l’hémisphère opposée. Les fibres nerveuses partant du chiasma arrivent dans une zone appelée corps genouillé où il y a des connections entre les neurones. Enfin les fibres nerveuses se dirigent vers le cortex visuel.

[pic 5]

Le cortex visuel primaire ou aire V1, situé dans la partie arrière du cerveau, correspond au point d’entrée des messages nerveux issus des photorécepteurs rétiniens. D’autres aires du cortex visuel participent à la vision :

- V1 : reçoit l’information visuelle

- V2 : traite l’information

- V3 : vision des formes

- V4 : vision des couleurs et des nuances de gris

- V5 : perception des mouvements et de leur localisation dans l’espace.

Les aires situées dans la partie inférieure du cortex visuel sont responsables de la perception des qualités de l’objet observé (couleur, forme) c’est la voie du « quoi », qui peut impliquer la mémoire. Les aires situées dans la partie supérieure du cortex visuel perçoivent la localisation spatiale de l’objet ou son mouvement : c’est la voie du « où ».

La vision résulte de l’intégration des informations issues de ces différentes aires visuelles en interaction avec plusieurs autres aires cérébrales impliquées dans les processus cérébraux de la mémoire (ex : cortex inférotemporal).

Ce que l’on appelle illusion d’optique résulte le plus souvent d’information erronées, non contenues dans l’image mais rajoutées par le cerveau quand le cortex reconstruit l’image perçue.

Grâce à une similitude de conformation, certaines substances comme le LSD miment l’action des neurotransmetteurs (comme la sérotonine). Lorsqu’elles se substituent à eux sur les récepteurs post-synaptiques, cela génère des messages visuels sans stimulation lumineuse (hallucination). On parle de drogues hallucinogènes.

- la plasticité du cerveau et la lecture

[pic 6][pic 7]

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[pic 11]

La lecture est une activité complexe qui met en jeu plusieurs aires cérébrales (visuelle, attention, langage…). L’une de ces aires est impliquée dans la reconnaissance des mots et se développe par l’apprentissage.

Plasticité cérébrale = capacité qu’a le cerveau de modifier des systèmes de neurones qui le constituent. Elle s’observe tout au long de la vie.

L’expérience individuelle et l’entrainement provoquent une réorganisation des connexions nerveuses dans le cerveau, c’est la plasticité cérébrale. Ce remodelage du cerveau permet parfois de compenser des pertes de fonction liées à des lésions.

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