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TPE : Les inégalités socio-spatiales à l'échelle de l'agglomération de Marseille dans les lycées

Par   •  21 Août 2018  •  5 469 Mots (22 Pages)  •  491 Vues

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b. Enclavement et ghettoïsation de certains quartier : transport en commun

Problème de la délinquance et du trafic de drogue

Certains quartiers de Marseille connaissent un isolement. Dans les quartiers Nord, uniquement les grands ensembles sont desservis par la RTM. Le seul programme de construction de ligne est programmé vers le Sud de la ville.

Pour accéder au centre-ville, on peut prendre un TER pour arriver à la gare Saint-Charles, mais ce train n’est disponible que toutes les 30minutes.

Il peut aussi y accède avec le métro puis le bus, ce qui représente 40minutes de trajet. Mais a partir d’une certaines heures le trafic des bus cesse. Du Vieux-Port au quartiers Nord, c’est 5 à 6 kilomètres.

Transports

En termes de métros, seuls quelques grands ensembles des quartiers Nord sont desservis. Une extension de la ligne 2 vers l'hôpital Nord est au programme de l'ensemble des candidats aux municipales. Aucun tramway ne va pas jusque dans les quartiers Nord. La seule ligne en cours de construction est prévue vers le Sud de la ville.

Problème de la délinquance et du trafic de drogue

De 19 % à 27 % de chômage selon les endroits, 50 % chez les jeunes du 14e arrondissement. Pour venir du centre-ville, on peut prendre un TER à la gare Saint-Charles, mais ce train ne passe qu’une à deux fois par heure. Ou choisir le métro puis le bus (40 minutes), mais, à la nuit tombée, le bus cesse de circuler. Aussi, le Vieux-Port, vu des quartiers nord, c’est à la fois près, 5 à 10 kilomètres, et loin

[pic 3]

II) Les solutions mises en place

A. Créer plus de mixité : Solution par l'éducation et le renforcement des services publics

Faire sortir les jeune de la cité

La cité a été délaissée petit à petit. Plus personne ne se préoccupe de ce qui se passe à l’intérieur, les politiques n’agissent plus. Les médias parlent de "forteresse" et ils n’ont pas totalement tort. Ici, tout le monde peut rentrer car tout le monde est un potentiel client. Si vous n’êtes pas un habitué, vous serez fouillé, puis accompagné, c’est aussi simple que ça.

Et pourtant, il y aurait tellement à faire. Quand j’ai eu 20 ans, j’ai monté une association pour venir en aide aux jeunes. J’ai moi-même grandi dans cet endroit et je sais à quel point il est important de voir l’extérieur pour s’en sortir.

Je me disais qu’en captant l’attention des jeunes de 12/13 ans, je pourrais leur permettre de ne pas tomber dans la délinquance, mais j’ai vite compris qu’une fois qu’un adolescent était happé par les réseaux, il était très difficile de les en faire sortir.

J’ai essayé, à mon échelle, de leur proposer des sorties à l’extérieur de la cité. Quand nous allions à la plage, les moments partagés dans le bus étaient les plus précieux. Je leur expliquais toutes les options qui pouvaient s’offrir à eux, tout ce qui pouvait se passer en dehors de la cité.

Oui, mais voilà, en l’absence de soutien et de moyen, les associations ne sont plus en mesure de faire de la prévention.

a. L'éducation : possibilité de changement de CSP par la réussite scolaire / changer la carte scolaire

(la possibilité de changement de catégorie sociale. La possibilité de changer la carte scolaire pour créer plus de mixité dans les lycées ou encore créer des filière/ option prestigieuses dans ces lycées.)

Nous avons vu précédemment les problèmes de mixité. Nous allons voir que ce problème de mixité peut puiser des solutions dans par l’éducation.

Les élèves de lycée ont plusieurs choix d’orientation. Ils peuvent intégrer des lycées publics ou privés.

Pour intégrer un lycée public, les parents d’élève doivent se référer à la carte scolaire.

La carte scolaire sert a l’affectation, lors du cursus lycée général ou technologique ou même professionnel, dans des établissements publics en accord à leurs lieu de résidence.

Cette affection contraint les élèves a étudié dans leur lieu de vie.

Un élève se situant dans les quartiers Nord, sera dans une Zone d’Education Prioritaire (ZEP), il étudiera donc dans un lycée de ZEP.

L’élève peut être contraint de suivre les ‘’tendances’’ propres à ces endroits (Cf. Inégalités spatiales) et peut donc tirer vers le bas.

Au contraire si un élève se situant dans des quartiers aisés pourra accéder à un lycée avec un fort taux de réussite au bac, l’élève sera tiré vers la réussite.

Mais certains parents d’élèves font des demandes de dérogation pour permettre à leurs enfants d’accéder à un établissement de leurs choix et pourront donc accéder à des lycées en dehors de leurs zones de vie.

Cependant, les dérogations sont acceptées que s’il remplit plusieurs critères :

- l’élève doit être handicapé

- l’élève doit bénéficié d'une prise en charge médicale importante à proximité de l'établissement demandé

- les boursiers au mérite

- les boursiers sociaux

- l’élève doit avoir un frère ou une sœur qui est scolarisé(e) dans l'établissement souhaité

- l’élèves doit avoir le domicile, en limite de zone de desserte, est proche de l'établissement souhaité

- l’élève doit suivre un parcours scolaire particulier

Ces critères peuvent être bénéfiques pour un élève car elle pourra accéder à des filières ou des options prestigieuses qui sont spécifique à certains lycées mais elles peuvent être aussi un frein pour l’élève.

Les parents peuvent aussi faire le choix d’intégrer leurs enfants dans un enseignement privé qui seront peut être plus éloignés de leurs quartiers.

Le choix de la scolarisation de l’enfant lui

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