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Les limites de la progressivité de la fiscalité en France.

Par   •  10 Avril 2018  •  830 Mots (4 Pages)  •  471 Vues

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plus de 10 % du revenu des 0,001 % les plus riches.

Ainsi, l’impôt progressif a un aspect dynamique puisqu’il permet de limiter la concentration des patrimoines et des revenus.

Les avantages de la progressivité du système fiscal français apparaissent enfin par le financement collectif des services et des investissements public. En effet il serait beaucoup plus coûteux – et donc impossible pour chacun – de prendre en charge les services éducatifs, de santé, de transport…

Si la progressivité du système fiscal français détient un rôle capital pour baisser les inégalités, elle se confronte parfois à des limites d’injustice sociale…

La critique de l’efficacité de l’intervention publique repose sur le poids lourd des prélèvements obligatoires. Les plus riches, comme les plus pauvres se sentent injustement dépossédés de leurs revenus ce qui alimente à la fois les stratégies de fraudes fiscales, mais aussi le manque de la solidarité.

En effet, des prélèvements élevés sur les plus hauts revenus et sur les entreprises peuvent nuire à l’investissement, et donc à la croissance économique suivie par une baisse de l’emploi.

Ainsi, la fiscalité pénalise les personnes les plus productives et méritants de la société sans pour autant servir l’intérêt général.

D’autre part, certains impôts n’assurent pas leur rôle de réducteurs d’inégalités et présentent donc des limites liées à l’injustice.

Par exemple, nous pouvons considérer que la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) est un impôt injuste dans la mesure où il est payé par tous les ménages au même temps quel que soit le revenu.

D’ailleurs dans le document 1, la TVA voit son taux de prélèvement presque divisé par deux entre le premier décile et les 1 % les plus riches.

Aussi, les allocations chômage dépendent fortement du salaire antécédent, ce qui est aussi le cas pour les retraites, pour lesquelles l’existence de complémentaires et les écarts d’espérance de vie accentuent les inégalités.

Par ailleurs, ce sont généralement les ménages les plus aisés qui bénéficient le plus de l’assurance maladie.

Enfin, il faut tenir compte des avantages que les ménages peuvent obtenir grâce aux dépenses publiques. En effet, là aussi nous sommes confrontés à des inégalités liées à l’origine sociale. Par exemple, les milieux aisés fréquenteront plus les théâtres, les bibliothèques, les universités…

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