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Les discriminations liées à l'âge

Par   •  18 Avril 2018  •  1 705 Mots (7 Pages)  •  440 Vues

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du travail au fil du temps qui se voit diminuer au fil du temps, notamment comme dit précédemment à cause des qualifications demandées. En effet en moins de 50 ans les moins de trente ans sont passés d’un tiers d’employés à moins d’un cinquième.

Au fur et à mesure du temps, notamment grâce aux innovations, une certaine qualification est requise défavorisant certaines générations, les plus jeunes, par rapport à d’autres, les intermédiaires qui ont l’expérience nécessaire. Une abondance sur le marché du travail cause une sélection par les entreprises qui estiment en majorité que l’age est discriminant. Pour pouvoir avoir un statut d’actifs, les plus touchés par la crise, séniors et jeunes, acceptent les emplois les plus précaires, en majorité des CDD

C) Niveau de vie:

Parmi les inégalités intergénérationnelles notables celle du niveau de vie est des on ne peut plus évidentes à constater. Elle résulte, généralement, de trois effets, celui de la génération, de l’age et de la date. D’ailleurs elle s’avère être le résultat d’une série d’inégalités lié au chômage et à l’emploi ainsi que le niveau de diplômes nécessaires se traduisant par «l’accès» à certaines classes sociales (pauvreté, classe moyenne ou aisée..).

Le niveau de vie dépend donc du salaire perçu qui permet un accès plus ou moins bon aux structures de vie telles que le logement, l’accès à la santé, à l’éducation...

Les générations nées aux alentours des années 1940 ont bénéficié d’un progrès du niveau de vie bien plus considérable que celui des générations précédentes. De la sorte, au cours des trente glorieuses, (1945-1974), le niveau de vie a progressé de manière continuelle de génération en génération, cette hausse a donc poussé chaque cohorte à avoir une position nettement plus favorable que la précédente au même age.

La croissance n’est pas le seul facteur de ce progrès générationnel des générations de 1940, en effet d’autres éléments ont avantagé ces générations, comme les conditions d’accès au marché du travail favorisées par un accès rapide aux positions d’encadrement, un faible chômage.

Sans compter qu’évidemment la participation des femmes sur le marché du travail jusqu’aux années 1950 a joué en faveur de la hausse du niveau de vie. En revanche au cours des années 1980 et 1990 on eut une croissance tout juste suffisante pour assurer un maintien du niveau de vie d’une génération à l’autre jusqu’à ce qu’à partir de la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000 les conditions redeviennent plus favorables grâce à un pouvoir d’achat croissant de manière régulière et une baisse du chômage.

Cette reprise a donc contribué à ce que chaque génération dispose d’un niveau de vie supérieure à celui de la précédente (en outre pour les générations de 1968 à 1978).

En 2013, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s’élève à 20000 euros annuels; il est quasiment inchangé par rapport à celui de 2012.

L’évolution est différente selon la position dans l’échelle des niveaux de vie en effet en hausse dans le bas de l’échelle, le niveau de vie diminue dans le haut. Les 10% des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10730 euros annuel. Les 10% les plus aisées ont un niveau de vie supérieur à 37200 euros, soit 3,5 fois plus. Bien que ce soit parmi les chômeurs et adultes de moins de 30 ans que le pauvreté tend à diminuer de nos jours, il n’en reste pas moins que la tranche d’age ou génération la plus aisée de nos jours est celle des 50-59 ans.

Le vieillissement de la population s’est vu accompagné d’une amélioration de leurs niveaux de vie moyens bien que composés essentiellement de pensions de retraite, dans une moindre mesure de revenus du patrimoine, quant aux revenus d’activité, ils deviennent marginaux.

Revenons à ce qui fut dit plus haut, le logement s’avère être un facteur essentiel quant à un plus ou moins bon niveau de vie, En effet selon la génération à laquelle on appartient l’accès au logement et plus généralement à la propriété sont inégales. Par exemple, les jeunes, par rapport à il y a 25 ans, sont le plus souvent locataires dans le secteur libre, citons que plus de 40% des 25-35 ans en 2005 sont en location comparé à prés de 35% de la même classe d’age dans les années 1980.

A l’extrême, la génération de ceux nés entre 1930 et 1950 ont en 2005 un taux de propriété non endetté de plus de 70%, contre 50% au début des années 1980.

Responsables de tout cela, la logique patrimoniale de certaines politiques de logement et le caractère conservateur du modèle français. On peut noter que le niveau de vie des personnes âgées dépend en partie, pour certains, de leurs pensions de retraites.

On constate donc que les «nouveaux» retraités perçoivent des pensions supérieures qu’auparavant. Cette augmentation s’avère plus forte dans le bas de la distribution des niveaux de pensions ce qui pousse les inégalités de niveau de retraite à diminuer. Néanmoins le niveau de la pension de retraite dépend de la carrière de l’individu.

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