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La théorie de la répartition de l'emploi

Par   •  12 Octobre 2018  •  3 045 Mots (13 Pages)  •  379 Vues

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Donc la notion du salaire minimum chez Ricardo diffère de celle de Smith et substitué chez Ricardo par un salaire social.

- Problématique de la rente chez Ricardo.

Ricardo s’oppose à la définition que Smith donne à la rente, il dit que son existence est économiquement injustifiable vue qu’elle est l’effet et non la cause de la hausse des produits agricoles.

Elle constitue donc une partie de la valeur conformément à Malthus, Ricardo que ce revenu dépend de la fertilité inégale des terres.

Donc tout produit agricole est vendu à un prix du marché qui gravite autour d’un unique prix naturel. Ce dernier est déterminé par la quantité de travail nécessaire à sa production.

La concurrence fixe un seul prix de marché, toutes les terres fertiles obtiennent une rente plus ou moins importante en rapport avec la fertilité de chaque terre. La valeur de blé se détermine par la quantité de travail fournie pour la produire d’après le porteur de K qui ne paie pas de rente. Pour Ricardo c’est la mauvaise qualité des terres qui déclenche le mécanisme de hausse des prix des denrées agricoles.

- La détermination des salaires.

L’analyse de Ricardo porte sur les prix naturels du travail et des marchandises. Il se trouve que les notions de prix naturel et du prix courant sont voisines de celles de Smith.

Ricardo dit « le travail a un prix naturel et un prix courant, le 1er fournit aux ouvriers le moyen de subsister et de perpétuer leur espèce, et dépend des nécessités et des prix des choses utiles à l’entretien de l’ouvrier et sa famille.

Donc la hausse du prix de ces objets induira la hausse de ce prix naturel du travail »

Alors le prix courant peut différer du prix naturel selon la situation : offre abondante ou crise. Et seule la législation peut protéger les salaires de toute détérioration pour réserver le niveau de vie des ouvriers. C’est ainsi que Ricardo raisonne : les prix naturels des salaires variables et dépendent du temps, du lieux et aux habitudes moeurs des peuples.

Dons la notion du salaires minimum chez Ricardo diffère de celle de Smith et substitué chez Ricardo par un salaire social.

- La détermination des profits.

L’objectif principal de Ricardo s’est en définitive la détermination du taux de profit en rapport avec l’évolution des salaires et des rentes. C’est d’ailleurs son problème fondamental comme il le dit dans ces principes.

De ce fait il prend la défense de la bourgeoisie industrielle à travers le combat qu’il mène en faveur de la libération de l’importation des blés par l’opposition de la mise en culture des terres non fertiles qui augmente la part des rentes dans le produit national.

Comme l’a déjà annoncé Smith, Ricardo pense qu’à long terme les profits de tous les capitaux deviendront inévitablement égaux.

Ceci entraîne une augmentation des prix des subsistances et donc des salaires et en dernier lieu les profits et du taux d’accumulation. L’économie arrive ainsi à l’état stationnaire tant redouté par les classiques à cause des ses effets sur l’activité économique. Ricardo estime que l’état stationnaire à deux causes :

- L’un interne liée aux lois de la production capitaliste.

- L’autre externe est liée à la fertilité des terres.

Ce qui entraîne la baisse des taux de profits à cause de la hausse des salaires.

Pour Ricardo, le profit est le bénéfice des capitalistes après déduction des salaires et des rentes. Après avoir supposé la constance des rentes. Il prouve qu’elles se partagent en 2 proportions à savoir le produit dépendront uniquement des salaires.

Ainsi une partie du blé reconstitue le capital et le surplus constitue le profit.

- L’intérêt et l’impôt chez Ricardo.

- L’intérêt.

D’après Ricardo, le taux d’intérêt ne peut être déterminé par la précision mais que si c’était possible on pourrait alors mesurer rigoureusement (strictement) le progrès des profits.

Quand le prix courant des marchandises baisse par l’effet d’un approvisionnement abondant, d’une moindre demande ou d’une baisse de la valeur d’argent, un manufacturier garde en magasin une quantité extraordinaire de marchandises prête pour la vente.

Pour faire fasse à ses besoins et honorer ses engagements le manufacturier prend un crédit à courte période et à un taux élevé en attendant que l’activité économique reprend son cours normale. Toutefois si le marasme (la crise) économique dure alors les marchandises se vendra même à un prix bas et le taux d’intérêt reprendra son ancien cours.

L’abondance de la monnaie et les évènements politiques jouent à leur tour un grand impact sur l’évolution du taux d’intérêt.

- L’impôt.

Pour Ricardo l’impôts se définit ainsi :

- L’impôts sur les salaires est un impôt sur les profits, car si les salaires augmentent les profits baissent.

- L’impôt sur le produit de la terre entraîne une augmentation des prix des denrées agricoles donc des salaires et donc une baisse des profits.

- L’impôt sur les rentes a pour conséquence de décourager la culture des terres car c’est le fermier et non le propriétaire de la culture des terres qui le suppose donc il affecte le capital et donc le profit.

En définitive, la thèse de Ricardo sur l’impôt se conclut comme suit :

- L’impôt est une charge qui doit être réduite à cause de son influence sur l’accumulation du capital.

- Les impôts et taxes doivent être choisis sans nuire à l’équilibre naturel des prix.

- Les impôts les mauvaises sont ceux portent sur les profits.

- La répartition est emploi chez T.R.Malthus.

- Les salaires

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