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Fiche de révision (Chapitre 5) - ÉCONOMIE

Par   •  6 Juillet 2018  •  1 660 Mots (7 Pages)  •  444 Vues

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Quels sont les principaux problèmes de l’U.E. ?

Depuis sa création, la communauté n’a cessé d’accueillir de nouveaux pays, sous certaines conditions, pour atteindre aujourd’hui 28 membres (élargissements).

L’élargissement obéit à trois conditions principales : le pays doit se doter d’institutions démocratiques (séparation des pouvoirs, respect de l’Etat de droit…), son mode de fonctionnement économique est celui de l’économie de marché, le futur pays membre doit être capable d’intégrer la règlementation européenne dans ses réglementations nationales.

Toutefois ces élargissements rendent la concertation politique toujours plus compliquée et les situations économiques plus complexes.

- La concertation à 28 membres est compliquée, elle débouche sur une augmentation de la bureaucratie européenne et une incompréhension des politiques menées par l’U.E. par les citoyens

- Les élargissements accroissent les situations de concurrences fiscale et sociale, c’est-à-dire des différences entre les législations fiscales (taux de l’impôt sur le revenu, taux de l’impôt sur les sociétés, existence d’un impôt sur la fortune, T.V.A.) et de protection sociale (niveau des cotisations sociales).

En juin 2016, le Royaume-Uni décide lors d’un référendum sur son appartenance à l’U.E. (Brexit/Remain) de sortir de l’Union européenne (Brexit à 51,9 %). La construction européenne est pour la première fois remise en cause par un des pays membres.

Le Brexit aura sans doute des conséquences négatives sur la croissance britannique

- incertitude sur l’avenir (anticipations récessionistes) notamment sur les nouveaux traités de libre-échange avec l’U.E.

- fin de l’accès libre au marché européen pour les entrepris britanniques

- fin de la mobilité du travail d’où des difficultés pour les expatriés britanniques et les britanniques qui travaillent au sein de l’U.E..

- moins de facilités pour l’accès aux marchés des capitaux, d’où des difficultés de financement

- difficultés dans les secteurs d’activité fragiles (agricultures)

Le Brexit aura également des conséquences sur la monnaie britannique. Un effondrement de la livre sterling entrainera une baisse de pouvoir d’achat des consommateurs britanniques, sans doute compensée par une meilleure compétitivité prix des produits britanniques.

5.2. Pourquoi a-t-on créée la monnaie unique et quelles sont ses difficultés ?

Quels sont les conditions de l’U.E.M. ?

La mise en place d’une monnaie unique le 1er janvier 1999 (19 pays membres de l’U.E.) supposent des conditions appelées critères de convergences (définies par le traité de Maastricht) :

- inflation basse

- taux intérêt faible

- déficit public ne doit pas dépasser 3% du PIB

- dette publique ne doit pas dépasser 60% du PIB

- taux de change stable

La B.C.E. justifie l’inflation faible à partir de trois arguments :

- la confiance aux épargnants

- la bonne compétitivité pour les entreprises (coûts de production faibles, augmentation des parts de marché avec des prix bas)

- la stabilité du pouvoir d’achat pour les consommateurs

Quels sont les principaux avantages de l’U.E.M. ?

L’U.E.M. comporte de plus de nombreux avantages en terme de coûts :

- L’existence de monnaies nationales génère des coûts de transactions, comme les commissions de change. Avant le passage à l’euro, les coûts de transactions pouvaient réduire de moitié la valeur d’un billet de 100 francs français lors d’un voyage passant par les grandes capitales européennes.

- Les monnaies nationales génèrent également des coûts d’information. Lorsqu’il existe plusieurs monnaies, les prix des biens et services - et les coûts exprimés en monnaie nationale sont moins transparents.

- L’existence de monnaies nationales génère enfin des coûts liés aux risques de change. La variation des taux de change peut supprimer le bénéfice prévu sur une opération, renchérir les approvisionnements, générer des pertes exceptionnelles. Les entreprises opérant à l’international doivent alors adopter des techniques de couverture coûteuses et qui peuvent générer de la spéculation.

Robert Mundell (1960), résume les conséquences d’une politique monétaire unique à travers trois résultats attendus (« zone monétaire optimale »)

- la stabilité du taux de change

- l’indépendance de la politique monétaire vis-à-vis du pouvoir politique (des États) et des autres zones monétaires

- l’intégration financière (résultat d’une force de la monnaie) qui est accepté sur une zone large, permettant aux acteurs économiques d’accéder à des financements plus larges et massifs.

Quels sont les principaux problèmes de l’U.E.M.?

La coordination monétaire est apparue très contraignante pour les États :

- La monnaie unique impose aux Etats de présenter des budgets équilibrés, car avec l’euro, ils ne peuvent rétablir leur compte par des dévaluations.

- La monnaie unique suppose une politique monétaire commune, la coordination monétaire ne pouvant se faire que dans le cadre européen.

- La Banque centrale européenne (B.C.E.) garantit la valeur de l’euro en veillant à la stabilité des prix. Elle définit – de manière indépendante - une politique monétaire (de rigueur) qui empêchent les politiques économiques européennes dans leur possibilité de relance

Elle a eu des effets mitigés :

- Les pays de l’Union économique et monétaire (U.E.M.) ont connu depuis sa création une croissance du P.I.B. inférieure – et un chômage supérieur – à ceux

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