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Fiche de révision (Chapitre 3) - ÉCONOMIE

Par   •  6 Juillet 2018  •  1 436 Mots (6 Pages)  •  472 Vues

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Les crises financières présentent des enchainements communs

- (1) l’expansion favorise l’endettement des ménages et des entreprises

- (2) les agents croient en la hausse du prix des actifs (actions, obligations, actifs immobiliers…) et créent des phénomènes de bulles (marchés financiers, immobilier)

- (3) la confiance s’étiole lorsque les agents s’aperçoivent que la valeur nominale ne correspond plus à la valeur réelle

- (4) les agents vendent les valeurs ce qui entraîne un krach, c’est-à-dire une baisse brutale du prix

- (5) les taux d’intérêt augmentent ce qui limite les crédits, la demande globale chute provoquant la faillite des entreprises les plus fragiles et le chômage de masse

3.2. Quelles politiques économiques peut-on envisager face aux fluctuations économiques ?

Quelles sont les principaux instruments de la politique économique ?

Les politiques économiques doivent combiner de manière optimale les politiques conjoncturelles, c’est-à-dire des politiques monétaires et budgétaires (policy-mix ou dosage macroéconomique) pour répondre aux déséquilibres macroéconomiques. Elles suivent la règle de Mundell (Robert Mundell, 1956), c’est-à-dire l’affectation d’un instrument à son objectif en fonction de son efficacité relative (« triangle des incompatibilités »). Dans la mesure où les politiques monétaires et budgétaires sont contraintes, l’Etat ne dispose plus que des politiques structurelles, qui agissent directement sur les structures de l’économie (formation des actifs, productivité du travail ou du capital, niveau de la recherche et de l’innovation…)

Les crises économiques ont donc donné lieu à deux analyses théoriques contradictoires

- selon les néoclassiques, la crise n’est que transitoire et joue un rôle d’assainissement du système économique dès lors qu’on laisse le marché librement rétablir l’équilibre. L’Etat ne doit pas intervenir.

- selon les keynésiens, la crise résulterait des anticipations pessimistes des agents et seule l’intervention de l’Etat permettrait de restaurer la confiance.

Faut-il lutter contre l’inflation ou contre le chômage ?

Les années 1950-1960 ont été caractérisées par des politiques contra-cycliques d’inspiration keynésienne reposant sur un arbitrage inflation-chômage (courbe de Phillips, 1958). Elles ont participé à la prospérité des Trente glorieuses (1945 – 1973) en s’efforçant de procéder à un « réglage fin » de la conjoncture (« stop and go »). Elles ont perdu de leur efficacité au milieu des années 1970 avec la coexistence de chômage et d’inflation (« stagflation »). Au début des années 1980, les économies développées adoptent des politiques de désinflation d’inspiration monétariste. L’objectif est de lutter contre l’inflation et d’améliorer les composantes de l’offre, notamment la compétitivité (prix, hors prix) et l’investissement…

D’inspiration keynésienne, la courbe de Phillips (1958) présentait un arbitrage inflation-chômage. Elle a été largement remis en cause par la coexistence de l’inflation et du chômage. Contrairement à ce que les économistes avaient observé avant le choc pétrolier (1974), l’inflation peuvent également surgir dans les phases de récession (« stagflation »).

Ces mesures de lutte contre l’inflation sont cependant très coûteuses en termes de niveau de vie et de chômage. Elles engendrent deux atonies qui s’alimentent mutuellement, celles de la consommation et de l’investissement. Le processus de désinflation peut également entrainer la possibilité d'enclencher un « cycle déflationniste » également très destructeur (depuis 2014).

Les effets néfastes de l’inflation comme de la déflation sont nombreux

- l’inflation entraîne la perte de pouvoir d’achat, le déficit extérieur, l’impossibilité de calculer les gains futurs de tel ou tel type de décision économique, le transfert de richesse des créanciers vers les débiteurs…

- la déflation est également très négative pour l’économie : ralentissement de la consommation, de l’investissement et de la production…

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