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Délinquance juvénile de 2005 jusqu'à nos jours

Par   •  11 Septembre 2018  •  1 373 Mots (6 Pages)  •  425 Vues

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seul ses repères et peut plus aisément s’orienter sur le mauvais chemin.

3) Le sexe des personnes délinquantes et les peines qu’ils peuvent encourir :

La délinquance juvénile ne touche pas uniquement les garçons. En effet, les filles aussi commettent des actes délinquants.

Selon un rapport dévoilé récemment, la délinquance féminine progresserait plus rapidement que celle des garçons.

Effectivement, selon un rapport récent de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, 33 000 adolescentes ont été mises en cause pour des crimes ou des délits en 2009 d’autant plus que d’après ce rapport la délinquance féminine augmenterait trois fois plus vite que celle des garçons car ces cinq dernières années le nombre de jeunes filles impliquées dans des faits de délinquance a augmenté de 27% et elle a plus que doublé en quinze ans.

De plus, l’organisme a constaté que la mise en cause des jeunes filles dans des crimes et délits augmentait régulièrement, enregistrant une hausse annuelle de 6,8%. Ce rapport compare les statistiques de 1996, durant laquelle 14 251 filles avaient été mises en cause par la police et la gendarmerie, contre celles de 2009, qui recensaient 33 316 adolescentes.

Parmi elles, 18 603 mineures ont été incriminées pour atteinte aux biens et 7688 pour atteintes volontaires à l’intégrité physique.

La tendance la plus alarmante est celle des actes de violences qui sont d’habitude réservés aux garçons car les jeunes adolescentes se spécialisent généralement dans le vol à l’étalage.

D’après Sébastian Roché, directeur de recherche au CNRS, le domaine de prédilection féminin correspond à tous «les délits qui ne font pas de mal à autrui»: vol à l’étalage, fraude, consommation de stupéfiants… Cependant, il n’existe aucun domaine dans lequel elles commettent plus de délits que les garçons même si l’augmentation de la délinquance féminine constatée dans l’étude est valable pour tous les types d’infraction. «C’est très curieux qu’elles progressent dans le vol avec violence, car il y a une répulsion chez les femmes de la violence», estime le sociologue. Pourtant, d’après Coline Cardi, les femmes qui sont en prison ont commis des faits de délinquance «proches de ceux des hommes». Mais la sociologue relève tout de même plus de clémence à leur égard dans les peines.

Mais tous les actes que commettent ces jeunes délinquants ont des conséquences comme le fait d’avoir de lourdes peines. Effectivement, nous pouvons constater que pour chaque acte commis, il y a une peine ou une amende.

La peine désigne la sanction prononcée à l’encontre d’un condamné par un tribunal répressif. Notre législation pénale utilise plusieurs dizaines de peines différentes, dont les principales peuvent être classées selon plusieurs critères.

L’instruction des affaires impliquant la participation d’un mineur comme auteur d’une infraction est partagée entre le juge des enfants et le juge d’instruction.

La loi prévoit que tous les mineurs capables de discernement soient pénalement responsables des infractions dont ils ont été reconnus coupables. Le jugement de ces mineurs délinquants relève exclusivement de juridictions spécialisées : le juge des enfants, le tribunal pour enfants, le tribunal correctionnel pour mineurs et la cour d’assises des mineurs.

Le tribunal pour enfants (TPE), composé du juge des enfants et de deux assesseurs, s’occupe des délits ou contraventions de 5e classe commis par tous les mineurs, ainsi que des crimes commis par les mineurs de moins de 16 ans. Le tribunal dispose à l’encontre du mineur de trois types de réponse pénale. Il y a les mesures éducatives qui peuvent être prononcées quel que soit l’âge de l’enfant. Puis il y a les sanctions éducatives, comme l’interdiction d’entrer en contact avec la victime qui peuvent être prononcées à l’encontre d’un mineur âgé d’au moins 10 ans. Enfin, les mineurs de 13 à 16 ans sont passibles d’une peine, dont le prononcé doit être motivé par les circonstances et la personnalité du mineur, et qui tient compte du principe de l’atténuation de leur responsabilité (qui aboutit généralement à réduire de moitié le quantum de la peine encourue). Le TPE peut enfin, pour les mineurs de plus de 16 ans et par une décision spécialement motivée, ne pas faire application de cette atténuation de responsabilité. En cas de récidive, cette possibilité d’écarter l’excuse de minorité a été très largement accrue par la loi du 10 août 2007.

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