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Dissertation SES PO

Par   •  5 Décembre 2018  •  2 438 Mots (10 Pages)  •  657 Vues

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et des impôts, —comme l’impôt sur le revenu— sont versés à l’Etat central, Celui-ci produit alors des services gratuits, disponibles pour tous, comme l’éducation ou la sécurité nationale. Des cotisations sociales sont versées à la Sécurité sociale qui verse ensuite des revenus de transfert, percevables par tous, mais pas au même degré. Les allocations familiales sont versées sous condition de ressources, plus le revenu d’activité augmente, plus les allocations versées par l’Etat diminuent. De plus, l’impôt est progressif, afin de réduire les inégalités des revenus primaires, l’Etat va prélever plus chez les plus riches, plus le revenu d’activité brut est élevé, plus le taux d’imposition est élevé. Les prélèvements sur les plus riches ne sont pas forcément douloureux, un euro en moins pour un riche n’a pas la même valeur qu’un euro en moins pour un pauvre. Toutes les personnes sont ainsi protégées contre les grands risques de l’existence, même si elles ne paient pas d’impôts, et les inégalités sont ainsi diminuées. L’Etat organise ainsi une solidarité nationale entre ceux qui subissent ces risques et ceux qui ne les subissent pas. La redistribution permet alors de limiter le taux de pauvreté, puisqu’il existe une forte corrélation entre le taux de prélèvements obligatoires et le taux de pauvreté. Les Etats-Unis sont l’un des états où les recettes publiques représentent l’une des plus petite part du PIB, pourtant, son taux de pauvreté est l’un des plus élevé. De plus, les cotisations sociales ne représentent que 6,7% du PIB, en France, elles représentent 16,3% du PIB. Les citoyens français sont alors plus assurés que les citoyens américains. Au contraire, La Suède est le pays où les recettes publiques représentent la plus grosse part du PIB, soit environ 57% du PIB, et il est l’un où le taux de pauvreté est le plus bas, il est environ de 6%.

Enfin, les revenus de l’Etat —soit les prélèvements obligatoires— lui permettent de stimuler la croissance. L’Etat peut choisir de connaitre un déficit public. On parle de déficit public lorsque les dépenses de l’Etat dépassent ses revenus. Le déficit est causé par une mauvaise conjoncture. Il peut en effet choisir de connaitre un déficit public pour accroitre la demande globale. Il dispose de deux instruments budgétaires ; le niveau de dépenses publiques et le niveau de prélèvements qu’il peut choisir de baisser ou d’augmenter. Pour les partisans de la vision keynésienne, l’Etat doit intervenir dans le but de relancer la croissance économique. L’Etat peut décider d’augmenter ses dépenses publiques, une faible augmentation des dépenses publiques permettraient une relance importante du PIB. Le déficit public a un effet multiplicateur, c’est un levier puissant sur la conjoncture. Si l’Etat augmente de 100 euros ses dépenses publiques, les entreprises produiront pour 100 euros en plus, les revenus augmenteront alors de 100 euros et la consommation des ménages sera alors plus importante. Une petite augmentation des dépenses publiques provoque une augmentation plus que proportionnelle du PIB. Cette politique est appelée « politique de relance ». En quarante-quatre ans, quatre ans ont été consacré à des politiques de relance. En 1975, il y a eu la relance Chirac, en 1981, la relance Mitterand et en 2009 la relance Fillon. Les autres années ont connu des politiques dites d’austérité. Cependant, cette politique de relance et le choix de maintenir le niveau des prélèvements obligatoires mais d’augmenter le niveau des dépenses publiques connait des limites. Pour les libéraux, la politique de relance est jugée inefficace. Si l’Etat accorde des augmentations de rémunération, les ménages vont pas dépenser plus, mais ils devraient en profiter pour augmenter leur épargne. L’Etat devrait alors baisser ses prélèvements obligatoires.

La baisse des prélèvements obligatoires risquerait alors de supprimer ou de diminuer l’efficacité de certains avantages de notre système actuel.

Le maintient du niveau des prélèvements obligatoires pourrait alors s’avérer souhaitable, mais nous verrons que la diminution des prélèvements obligatoires présente aussi des avantages.

Nous allons premièrement nous intéresser aux avantages de la baisse des prélèvements obligatoires sur la demande. Lorsque l’Etat baisse son taux d’imposition, le revenu disponible des ménages et des entreprises augmente. Les ménages voient leurs revenus disponibles et donc, leur pouvoir d’achat augmenter. Les ménages les plus pauvres en profitent pour améliorer leur niveau de vie, lorsque leur pouvoir d’achat augmente, ils consomment plus. Ils ont une forte propension à consommer. La demande augmente. Les entreprises produisent alors plus, puisque il est intéressant pour elles de vendre lorsque la demande accroit. Puisque leur chiffre d’affaire augmente, les entreprises ont plus de moyen pour investir, elles renouvellent leur capital fixe dans le but de devenir plus compétitives. La consommation des ménages représente l’un des principaux moteurs de la croissance économique, lorsqu’elle augmente, elle entraine avec elle un circuit, qui permet une croissance économique en hausse. Le capital fixe acheté par l’entreprise est acheté à une autre entreprise, la demande augmente encore. De plus, les entreprises ont besoin de facteur de production puisqu’elles produisent plus, elles demandent donc du travail. La hausse de la demande permet alors une création d’emplois. La taux de chômage est alors diminué. Puisque le revenu des entreprises augmente, les revenus de l’Etat augmentent aussi. Alors, sur le court terme, les revenus de l’Etat baissent, puisque les prélèvements obligatoires sont moins importants, mais ils peuvent augmenter sur le long terme, si le circuit marche. Les ménages les plus aisés au contraire, ont déjà la capacité de consommer ce dont ils ont besoin. Ils ont alors une forte propension à épargner. Lorsque leurs revenus augmentent, ils épargnent plus. Leur capacité de financement est plus importante. La masse monétaire augmente, et elle est injectée dans les marchés financiers. La demande sur les marchés financiers augmente et l’Etat, un agent qui a des besoins de financement, peut alors emprunter plus sur les marchés financiers puisqu’en échange il recevra des taux d’intérêt.

Finalement, nous allons voir les avantages d’une baisse des prélèvements obligatoires sur l’offre.

L’Etat, s’il baisse son taux d’imposition peut voir ses recettes fiscales augmenter. En effet, cette

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