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La survenance et la complétude de la pysique

Par   •  27 Septembre 2018  •  1 244 Mots (5 Pages)  •  451 Vues

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Les lois des sciences spéciales contiennent inévitablement des clauses ‘ceteris paribus’ c’est-à-dire des réservations du type : « toute chose égale par ailleurs... ». Pour comprendre ceci, mieux vaut prendre un exemple :

Au printemps, les plantes produisent des fleurs, mais uniquement si certaines conditions physiques normales sont réalisées dans l’environnement. Des perturbations physiques, qui ne sont pas prises en compte par des lois chimiques ou biologiques, peuvent empêcher le développement des fleurs.

« S’il y a quelque chose qui F, alors il y a quelque chose qui est G ». Si F est une propriété dans le domaine d’une science spéciale, il est toujours possible que quelque en dehors du domaine de la science spéciale en question intervienne et empêche que la chose qui est F soit accompagnée de quelque chose qui est G. En d’autres termes, les lois spéciales (biologiques, chimiques, …) présupposent la satisfaction de certaines conditions physiques normales. Si ces conditions ne sont pas satisfaites, ces lois se voient confrontées à des exceptions.

Pour les lois de la physique, il n’est pas nécessaire de les limiter par des clauses ‘ceteris paribus’. Ce sont des lois sans exceptions. Il n’y a rien qui puisse empêcher que la relation entre les F et les G existe.

Qu’est-ce que le réductionnisme ontologique ? Qu’est-ce que le physicalisme ? En quoi ces deux thèses capturent-elles l’idée d’une unité du monde naturel ?

Réd. Ont. = survenance globale + complétude de la physique.

Survenance globale = les propriétés de la phys. élémentaire défini toutes les autres propriétés.

Complétude = la phys. est une science qui se suffit à elle-même, pas besoin d’aller chercher des éléments de réponse dans les sciences spéciales (chimie, bio,...).

Le réd. ont. est dc le fait que chaque occurrence ou propriétés qui est traité par une science spéciale est identique à une configuration d’occurrences de propriétés physique.

Physicalisme = toutes les occurrences de propriétés qu’il y a dans le monde sont soit des occurrences de propriétés physique, soit identique à des configuration d’occurrences de propriétés physique.

Idée d’unité car il y a unité des sciences naturelle, tout se rapporte à la physique. Vu qu’il y a unité des sciences, il y a unité du monde naturel.

Décrivez l’argument du l’exclusion en faveur du réductionnisme ontologique.

(Va avec les figures de la page 216 du livre d’Esfeld)

Supposons que les occurrences de propriétés biologiques b1 et b2 ne soient pas identiques à des configurations d'occurrences de propriétés physiques p1 et p2. Dans le dessin du haut, on présume que b1 soit néanmoins causalement efficace, causant b2(changement biologique) et par conséquent aussi un changement physique, à savoir p2. Toutefois, pour p2, il y a une cause physique complète p1, et en causant p2, p1 est également une condition suffisante de garantir l'existence de b2, si l'on tient comme admis que b2 survient sur p2. Par conséquent, si b1 et b2 ne sont pas identiques à p1 et p2, la situation dans le dessin du haut est indiscernable de la situation dans le dessin du bas dans lequel b1 ne cause rien. En général, s'il y a non-identité, pour tout effet dont on présume qu'il est causé par une occurrence d'une propriété des sciences spéciales, il y a des conditions physiques qui sont à elles seules suffisantes pour garantir l'existence de l'effet en question.

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