Toute loi - Thomas d'Aquin

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Dans un dernier paragraphe il donne un exemple concret pour justifier sa thèse, celui d’une ville assiégée. L’Autorité de la ville déclare que les portes doivent demeurer closes. Il dit bien que cette loi est utile au bien public mais il finit sa phrase par « en règle général ».

Il met la ville devant un problème « Mais s’il arrive que les ennemis poursuivent des citoyens dont dépend le salut de la cité, il serait très préjudiciable à cette ville de ne pas leur ouvrir ses portes. ». Les voilà donc devant un problème de taille : la loi est là et donc ne doit pas être transgressé mais s’ils ne la transgressent pas ils se verront perdre des citoyens importants pour le bien de leur cité, alors que faire ? Pour l’auteur c’est simple : « Et par conséquent dans une telle occurrence, il faudrait ouvrir les portes, malgré les termes de la loi, afin de sauvegarder l’intérêt général que le législateur à en vue ». Il dit donc que même pour le législateur, il serait bon de défier cette loi qu’il a écrite. Dans ce cas il faudrait faire preuve de désobéissance civile comme en parle Hannah Arendt dans son œuvre du même nom : « Celui qui fait acte de désobéissance civile, […] agit au nom et en faveur d’un groupe particulier. ». C’est le cas dans cette exemple le peuple n’est pas délinquant de droit commun mais fait preuve de désobéissance civile, ils se différencient dans le but, le premier agit dans son propre intérêt et tente de cacher ses actes répréhensibles ce qui n’est pas le cas de ce dernier.

Or, il peut arriver que ce genre de problème se pose sur plusieurs loi différente mais faudrait-il réellement remettre en cause toute ces lois une par une parce qu’elle pose problème dans un cas particulier ?

En effet dans certains cas les lois peuvent être nuisibles mais pas pour autant violables. Elles doivent être discutables et si les législateurs estiment qu’elle ne doit plus être observée nous pourront la modifier. C’est donc pour cela qu’il existe les jurisprudences qui sont applicable dans les cas similaires à celui de la ville assiégé pris en exemple par Thomas d’Aquin.

Ce dont ne parle pas l’auteur c’est le fait que la loi évolue sans cesse pour s’adapter au peuple et à l’époque mais la loi évolue-t-elle trop lentement ?

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