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Quelles sont les différences entre la vérité de l’église et la vérité scientifique ?

Par   •  5 Décembre 2018  •  1 679 Mots (7 Pages)  •  490 Vues

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Enfin l’auteur propose une définition de deux termes et de leurs conséquences. En effet il commence l’extrait par la vérité « technique ». Il l’a défini selon une « affaire de degré ». De ce fait l’auteur exprime que la vérité absolue est une quête qui ne trouvera jamais de fin et qu’il sera toujours possible de démontrer mieux et d’obtenir des résultats plus précis. Cependant cela qui implique que les scientifiques doivent se contenter de ce qu’ils obtiennent soit d’une vérité vraie à un instant mais peut être faux demain. Cela signifie que les scientifiques se basent sur une méthode d’obtention de résultat expérimental. Ces démonstrations expérimentales sont le fruit : de mesures, d’utilisation de théorème, de prise en compte de phénomènes physiques. Tout ceci relève d’approximation, qui peut être dû au manque de fiabilité des appareils qu’ils utilisent, à l’oubli d’un facteur par encore découvert. Ainsi toutes les théories scientifiques peuvent considérer comme vérité jusqu’à l’apparition de nouvelles expérimentation plus précise, elles gardent toujours une certaines part de vrai mais se révèlent être inacceptable d’un point de vue scientifique. Tout cela est mis en avant par la thèse de la réfutabilité du philosophe autrichien Karl Popper « Tout énoncé, toute théorie scientifiques doivent être réfutables: la réfutabilité est le critère de séparation entre la science et la non-science … » Mouchot 1993. En effet si une théorie scientifique est irréfutable c’est qu’elle s’avère être sans utilité, elle n’apporte aucune information supplémentaire. C’est pour cela que les théories scientifiques sont toujours réfutables dans le but de les rendre plus précise. De plus l’auteur divise en deux groupes les résultats de ses vérités. Dans un premier temps les inventions utile, c’est-à-dire les inventions qui ont changé le quotidien et faciliter la vie de l’homme, tels que l’électricité, la machine à vapeur. Dans un second temps il dévoile les prévisions qu’elles engendrent, ces prévisions sont faites sur des estimations de la vérité technique. Donc l’utilité de ses prévisions peuvent-être remise en question.

De plus l’auteur décrit ce qu’il nomme la connaissance. Selon l’auteur la connaissance, n’est plus quelque chose de spirituel, pour devenir un objet. La connaissance n’est plus une activité théorique de l’homme mais seulement un moyen de manipulation. Ainsi le savoir permet seulement de créer des innovations utiles et d’émettre des prévisions. Toute fois l’auteur expose la thèse comme quoi les pionniers, Les premiers à s’y être intéressé, n’avait pour unique but de comprendre le monde qui les entourait, ne recherchait pas pour gagner de l’argent mais pour comprendre et essayer de l’expliquer. Cependant certain pionner dans les domaines scientifiques, tels que Nikola Tesla, il était pionner dans ces recherches et avait aussi cette volonté de comprendre le monde mais donnait de son génie pour inventer des machines et donc faire usage de ses connaissances comme Russell le définit. Enfin les scientifiques créant et utilisant des méthodes nouvelles pour arriver à leur fin continuaient à se faire de la vérité elle-même une idée aussi absolue que leurs adversaires théologiens. Cela est possible de par l’obtention de leurs résultats. En effet les scientifiques possèdent un protocole expérimental très strict, et la manière d’obtention se doit d’être les plus plausibles car la justification qu’ils proposent est jusque-là irréprochable. Si cette démonstration est irréprochable et que tous les facteurs d’échecs recensé à ce jour ne viennent pas contre dire ces résultats alors pour les scientifiques ces résultats sont dit vrais. Ce qui implique que le scientifique exprime le vérité qui pourrait être assimilable à la vérité absolue. Du fait que rien ne prouve le contraire. Dans cette dernière phrase, Russell dévoile l’idée selon laquelle les premiers à expérimenter et à rechercher n’avaient pas connaissance de la vérité technique, il n’avait personne pour démontrer que les affirmations ou leurs travaux étaient erronés ainsi pour ces pionniers leur recherche, fruit de leur démonstration était la vérité absolue. Ce qui est donc comparable à leurs adversaires les théologiens.

Pour conclure, la vérité scientifique et la vérité religieuse malgré leurs apparences contradictoires se révèlent être dans une certaine mesure relativement similaires. Malgré leurs méthodes de vérification et justification contradictoire. L’une se basant sur les paroles et actes d’un ou plusieurs membres de leur religion, l’autre se basant sur une justification qui passent par une expérimentation. Cependant leur but est approximativement le même, celui d’emmagasiner un maximum de connaissance et de pouvoir donner une explication à tous les phénomènes aux quel ils sont témoins. Mais aussi de faire de faire adhérer un maximum de personnes à leurs pensé qu’elles soient scientifiques ou religieuses. La science ne serait-elle pas une religion ?

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