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Peut-on vouloir ce que l'on ne désire pas ?

Par   •  4 Juillet 2018  •  961 Mots (4 Pages)  •  490 Vues

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II – La caricature d’une mère au multiples facettes

La première partie de ce spectacle est presque exclusivement constituée du monologue de Claudine.

Claudine s’adresse à son fils, à sa fille, à la voisine, dressant à la fois un portrait d’elle-même et de Ferdinand dans sa chambre. L’incarnation des personnages par Caubère est totale grâce au travail de corps.

Caubère, le châle écossais de sa mère sur les épaules, l’a fait parler de multiples sujets en passant de l’intimité à la politique. C’est très drôle et pourtant les sujets sont parfois sérieux et profonds. Cette femme de petite-bourgeoisie se distingue par un vocabulaire ridiculement correct. On pourrait dire ici que les mots mènent la danse. Même si Caubère marque peu les changements de voix et le rythme. C’est peut-être sa volonté d’induire le spectateur en erreur en faisant en sorte que tous les personnages qu’il incarne se ressemblent et forme au final une seule personne et même personne. Cela marche avec le personnage de Ferdinand car c’est l’alter ego de Caubère, mais le personnage de sa mère n’est représenté qu’avec illusion. L’illusion est un des thèmes principaux de cette pièce. Jouant tantôt homme, tantôt femme, Caubère est un maître dans le rôle de l’illusion.

« La jouer m’a permis de la "trouver". De pouvoir enfin dialoguer avec elle. Ça sert à ça, le théâtre, à rattraper les causes perdues. A parler avec les disparus, à braver le temps et la mort. »

Conclusion

Philippe Caubère fait vivre sa mère dans le souvenir qu’il en garde. Il l’a caricature avec autant excès pour garder le souvenir de ce personnage haut en couleur.

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