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Peut-on se fier aux apparences

Par   •  20 Avril 2018  •  1 624 Mots (7 Pages)  •  836 Vues

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- II. il faut peut-être partir des apparences

- 2.1 Le but, pour notre esprit, reste le savoir : distinguer opinion savoir et foi

Kant.

→ Savoir est rare. Opinion inclut une part de doute : en tout cas, d'ouverture à la possibilité de reconsidérer notre croyance. L'opinion, si elle est consciente d'elle-même comme opinion, n'est pas une confiance aveugle dans l'apparence.

- 2.2 Texte de Alain

Remet en cause la relation du doute au savoir.

- L'enfant sait de façon immédiate : il n'a pas douté, et il n'a pas enquêté. Il sait donc de la même façon qu'il ignore : en répétant.

- L'erreur profonde de l'enfant : il pense avoir atteint un « point de vue de nulle part », qui serait donc un contact avec la pure apparence. Il pense donc avoir atteint une vérité, une croyance libérée des apparences.

→ En un sens il applique la méfiance envers les apparences, mais concrètement, il ne sait pas de quelles apparences il faut peut-être se méfier. Or quelle est l'apparence la plus trompeuse pour lui ? C'est le fait de croire qu'il a atteint un niveau de croyance détaché des apparences.

- Que dit Alain ?

Que le savoir est un voyage critique à travers les apparences et les croyances qui y correspondent.

- il faut peut-être commencer par se donner une image précise de ce qui m'apparaît : la course du soleil dans le ciel. Et d'ailleurs, le soleil ne suit pas du tout la même ligne. Si l'on se met à un endroit sans en bouger pendant un an, on verra que le soleil ne se lève pas au même endroit, ne passe par la même courbe, et ne se couche pas au même endroit. → si on néglige cela, par exemple, on n'aura aucune idée du fait qu'il y a en apparence des mouvements qui ne sont pas parfaitement circulaires, et que l'axe de la terre n'est pas parallèle à l'axe du soleil.

- Si l'on doute de tout, si l'on doute par exemple que les écarts dans la trajectoire du soleil soient significatifs, alors on ne pourra jamais dépasser un premier niveau d'apparence.

- Le savoir ne peut pas commencer par le doute : connaître, c'est enquêter, et enquêter, c'est partir d'un certain nombre de croyances et d'apparences pour tenter de les épurer.

→ le Savoir est la mise en conformité des accidents, avedc l'essence de la substance. Ce n'est qu'en expliquant les substances que l'on comprend la apparence, tout simplement parce que les apparences sont le produit de l'interaction essentielle entre le percept et le concept.

ex. : il faut peut-être donc évidemment s'intéresser aux couleurs : elles n'existent que pour l'oeil, mais il faut peut-être en partir pour comprendre le fait que la lumière est un phénomène complexe, la variété des spectres.

- III. Il ne faut pas céder à l'apparence de vérité des apparences

- Peirce et les 4 méthodes de fixation de la croyance

- ténacité : répétition et force de l'habitude

- autorité : confiance et force

- rationnelle a priori : raisonnement mais détaché de La croyance (il y a une satisfaction à créer des systèmes plus ou moins cohérents). Peirce fait ici critique d'un grand nombre de philosophies

- scientifique : part des apparences et de nos croyances, pour les mettre à l'épreuve de La croyance et de la raison. Le doute est alors un outil : mais un doute partiel et ciblé.

- Où est le faux ? Est-ce que l'on atteint dans le savoir ?

- Le réel est un idéal qui donne du sens à notre vie théorique et pratique. Peirce parle de « l'hypothèse de la apparence. »

- L'erreur est de croire que nous avons accès à lui : pour Kant, la apparence, la chose en soi, était par définition inaccessible, puisque la apparence, c'est le monde tel qu'il est indépendamment de toute relation avec un sujet. La apparence qui ne serait pas donné à travers une apparence : voilà une idée qui est en fait absurde pour l'homme. Pour Perice, la apparence est, comme la vérité, la limite de notre enquête : le point inaccessible que l'on vise, et dont on tente de se rapprocher à l'infini.

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