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Le travail, la technologie

Par   •  5 Juillet 2018  •  12 203 Mots (49 Pages)  •  518 Vues

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s’exprime par le progrès ? L’homme est-il fondamentalement homo faber, un fabricateur ou homo sapiens, un être pensant ?

La technique engendre-t-elle ses propres fins ?

La technique n’est-elle pour l’homme qu’un moyen ?

Peut-on légitimement parler de la neutralité de la technique ?

Le développement technique est-il un processus aveugle ?

Le développement de la technique obéit-il à une fatalité ?

Est-il illusoire de tenir la technique pour l’instrument de notre liberté ?

Approche commune : il s’agit ici de savoir si la technique est réellement l’instrument de notre libération ou bien l’évolution technologique nous échappe parce qu’elle est auto-justificatrice. La technique est-elle un moyen ou une fin ?

La technique peut-elle être tenue pour la forme moderne de la culture ?

L’homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?

Peut-on dire en toute rigueur qu’il existe une culture technique ?

Faut-il redouter les machines ?

A-t-on raison d’accuser la technique ?

En quoi la technique peut-elle constituer un danger pour l’homme ?

Approche commune : L’attitude sceptique devant le progrès technique n’est-elle fondée que sur une imagerie technophobe et ignorante ? Ou bien le rempart devenu nécessaire contre les dangers de l’idôlatrie technophile ? Mais n’avons-nous pas à chaque fois affaire à des images ? Le danger technique vient-il intrinsèquement de la technique ou bien est-il imputable à notre ignorance ?

Le travail et la technique

V O C A B U L A I R E

P H I L O S O P H I Q U E

Aliénation: du latin alienus, « qui appartient à un autre ». Dans les systèmes hégélien et marxiste, processus par lequel l’individu est dépossédé de soi et devient l’esclave des autres ou des choses. Pour Marx, le mode de production capitaliste entraîne l’aliénation du travailleur : en vendant à bas prix sa force de travail, l’ouvrier se voit dépossédé du produit de son travail, lequel devient pour lui un objet, une marchandise extérieure.

Allocation des ressources :répartition des ressources entre les utilisations qu’il est possible d’en faire.

Allocation universelle : revenu inconditionnel (versé sans contrepartie de travail). Ses partisans cherchent par ce moyen à suppléer aux injustices liées au défaut d’emplois (chômage). Ils prennent acte du fait que la productivité est devenue telle que le travail salarié ne peut plus être la norme sociale. Ils affirment que les fruits de la richesse collective doivent être partagés. Deux versions sont proposées. Pour les uns (Van Parijs, Caillé), l’A.U. serait un revenu partiel financé par la redistribution (voir ce terme ci-dessous). Les riches se feraient reprendre en partie ou en totalité cette allocation du fait de la proportionnalité de l’impôt, mais le symbole du partage demeurerait. Pour les autres, l’A.U. n’est plus un revenu partiel mais total, gagé sur la quantité de produits et services disponibles. Cette solution est connue sous le nom de « distributisme » (d’après le député français Jacques Duboin des années 30, auteur de l’abondancisme).

Automate : « machine qui se meut de soi-même », selon la définition de Descartes. En un sens plus proche de celui de robot, l’automate est un appareil actionné par un mécanisme intérieur qui imite le mouvement des êtres vivants.

Besoin : voir cours sur le désir (Epicure Lettre à Ménécée). Ce qui est nécessaire, vital, à l’existence, à la conservation d’un être vivant.

Bien : chose matérielle ou non susceptible de combler un besoin. Possessions et richesses matérielles, mais aussi idéal : « le bien de tous ».

Conscience sociale : forme de conscience propre au groupe social qui, selon certains sociologues comme le français E. Durkheim, serait constituée par l’ensemble des croyances et des sentiments communs à une grande partie des membres du groupe considéré.

Contemplation : Traduit le grec theoria, qui désigne, chez Platon, la vision des réalités intelligibles par l’  « œil de l’âme ». Aristote oppose la contemplation, conçue comme activité désintéressée de l’esprit, à l’action pratique (la praxis). Ce n’est, pour Platon, que dans la vie contemplative (la spéculation intellectuelle), que l’homme peut se réaliser et atteindre le vrai bonheur.

Cybernétique : du grec kubernan :gouverner. Ensemble de théories appliquées au système de contrôle et de régulation de la communication dans la machine comme dans l’être vivant.

Croissance ou développement : le système économique actuel oblige à la « croissance ». Croître ou disparaître, telle est la loi de l’entreprise. La planète peut-elle supporter une croissance indéfinie ? Le mode de vie occidental peut-il être étendu à six milliards d’individus ?

Décroissance : hypothèse envisagée par ceux qui s’inquiètent d’une croissance sans limite. Nicholas GEORGESCU-ROEGEN, auteur de La décroissance [(entropie-Ecologie-Economie)Présentation et traduction de Jacques Grinevald et Ivo Rens. Edition Sang de la terre], est actuellement repris dans l’optique du développement durable par les défenseurs de la planète et la lutte contre le gaspillage.

Développement durable (ou soutenable) : notion inventée en 1980 par l’Union internationale pour la conservation de la nature et popularisée par le rapport Brutland (1987) de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement qui le présente comme « celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Depuis la conférence de Rio en 1992, il fait partie du credo de la Banque mondiale et de la CNUCED (Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement : crée en 1964 par les pays en développement qui jugeaient le GATT [General Agreement on Tariffs and Trade). Accord général

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