Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

La culture

Par   •  18 Novembre 2018  •  1 745 Mots (7 Pages)  •  409 Vues

Page 1 sur 7

...

on soustrait les éléments on fait couper puis on retranche etc.… la découpe est un acte premier, la cuisson n’est que secondaire. Chez les Français, la culture doit domestiquer la nature, donc la cuisine doit transformer. Chez les Japonais, la culture n’a pas ce but de domestication de la nature, donc il y a une volonté d’épure dans la cuisine. L’une et l’autre sont des manifestations différentes d’une même aptitude humaine à penser et de façonner le monde. À travers cet exemple, nous pouvons dire que la cuisine est différente dans chaque pays et est cependant culturelle car elle exploite la même capacité humaine d’où la pluralité des cultures. La cuisine est créée par l’homme car l’animal ne cuisine pas. En ce sens, nous pouvons dire que l’homme fait la culture.

Ainsi, l’homme façonne la culture. Mais si l’homme fait la culture, celle-ci ne pourraient-elles pas au contraire défaire l’homme ?

Nous ne pouvons réfuter que l’homme fait la culture. Donc, a contrario, celle-ci ne pourrait-elle pas détruire l’homme ?

La culture rompt avec la nature, en ce sens l’homme risque de détruire quelque chose d’essentiel. En créant la culture, l’homme perd les qualités donné par la nature. La culture est un ensemble de toutes les productions humaines, en ce sens la culture est liée au progrès technique et technologique. Cependant, ces progrès peuvent avoir des effets néfastes sur l’homme. Les progrès médicaux, par exemple, ont entraîné une explosion démographique, il y a alors une surpopulation, des problèmes de famine et d’eau potable. En effet, des milliers de personnes dans les pays défavorisés n’ont pas accès à l’eau potable. L’homme est alors détruit par ses progrès. Ceux-ci ont également accentué la pollution dans le monde et tuent des millions de personnes. Nous pouvons prendre en exemple l’invention des voitures, qui a contribué à l’augmentation de dioxyde de carbone, ou encore la création de nombreuses usines textiles, automobiles, techniques etc. au profit des progrès scientifiques. Ces progrès technologiques apparaissent néfastes pour l’homme, ils entraînent une rupture entre l’homme et la culture. Celle-ci détruit donc des qualités données par la nature, comme l’exprime Rousseau dans les fondements de l’inégalité parmi les Hommes, l’homme fait face à une dénaturation, c’est-à-dire qu’il perd tout ce qu’il a de naturel, Il y a alors une rupture par rapport à la nature. En somme, nous pouvons dire que l’homme est défait par La culture, puisqu’il perd ses caractéristiques propres.

D’autre part, la culture peut apparaître comme une pratique culturelle qui qui risque de détruire et/ou D’abîmer l’homme, au sens moral. Nous pouvons déclarer que la culture est liée avec l’ethnocentrisme. Celui-ci désigne une attitude par laquelle on juge que sa propre culture est « La » civilisation, c’est-à-dire la norme de la culture véritablement humaine ayant valeur (=ce qui doit être) universelle ; ce qui conduit à inférioriser les autres cultures.

Chacun est enclin à dire que sa culture est la meilleure comme l’annonce si bien Levi-Strauss. Cependant, il se peut qu’il y ait des dérives. Puisque, la culture peut être source de conflits entre les hommes, et donc l’origine de la violence. Nous pouvons prendre en exemple Adolf Hitler, qui pensait que sa culture, sa « race » était supérieure aux autres. Il a voulu exterminer les autres cultures afin que seule la sienne, La qualifiant de « supérieur », puisse exister. Il jugeait les autres cultures comme inférieur ou encore barbare ; les nazis qualifiaient les juifs comme Des « sous-hommes » donc « plus proche de l’animalité que De l’humanité ». Nous pouvons prendre également en exemple La ségrégation noire en 1950 aux États-Unis, les Hommes « blancs » traitaient les Hommes « noir » comme inférieur, ils ne mélangeaient pas leurs cultures, comme le développe John Howard Griffin dans son livre Dans La peau d’un Noir. Chacun vivait dans un quartier propre et ne se mélangeait pas, les Hommes noirs ne pouvaient pas s’assoir à l’avant du bus ect. Les Hommes blancs, étant ethnocentristes, ne voulaient pas mélanger leurs cultures avec celle des autres. Les Hommes poussés par l’ethnocentrisme, sont enclins à utiliser des pratiques totalement inhumaines, des pratiques d’exclusion, de ségrégation, d’esclavagisme, ou encore d’anéantissement. En ce sens, nous pouvons déclarer que la culture détruit l’âme des bourreaux, à travers l’ethnocentrisme, et donc détruit l’homme au sens moral. L’homme n’est alors plus estimable, ni digne. Les exécuteurs, de ses actes criminels sont placés aux rangs de bêtes cruelles. Donc la culture défait l’homme.

Il s’agissait de savoir si la culture faisait l’homme ou bien si L’homme fait la culture ou si celle-ci défait l’homme.

La culture fait l’homme, Elle apparaît comme nécessaire pour qu’il puisse devenir homme en acte c’est-à-dire dans ce qu’il a de spécifique. La culture détermine l’homme.

De plus, l’homme fait La culture, puisqu’il va produire ce que La nature ne produit pas. Il va se façonner un mode de vie, donc par définition, se façonner une culture.

Cependant, l’homme, en rompant avec la nature, va perdre des aptitudes essentielles et naturelles. Certaines pratiques culturelles risquent d’abimer l’homme, au sens moral tel que l’ethnocentrisme. La culture va donc créer des conflits entre les Hommes. Ils vont donc perdre leurs estimes et leurs dignités.

...

Télécharger :   txt (11.2 Kb)   pdf (50.5 Kb)   docx (14.2 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club