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La conviction d'avoir raison fait-elle obstacle au dialogue ?

Par   •  7 Janvier 2018  •  1 308 Mots (6 Pages)  •  681 Vues

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De plus, lors d’une personne n’ayant pas de conviction nous pouvons nous poser la question si ce n’est pas par peur que l’idée soit erronée, et donc comme conséquence il y a une adhérence plus rapide aux idéologies de l’autre interlocuteur, car elles peuvent sembler relativement plus justes.

Le fait que soi-même nous n’ayons pas de conviction abouti au fait même que l’idée dont ce fait l’interlocuteur ne peut être contredite (ou bien être au centre d’un possible questionnement visant à trouver le reflet le plus juste de l’idée possible).

Par la suite dans la définition philosophique d’un dialogue il y a la présence du mot « opposition », donc si il n’y a pas de répartie, il n’y a donc pas de dialogue. Imaginez-vous que dans les dialogues de Socrate (mis à l’écrit par Platon), il n’y a pas de personnage qui réponde aux questions de Socrate, qu’en serait les conséquences ?

Par le même biais des sentiments nous pouvons penser que la timidité peut provoquer un manque de conviction ce qui va empêcher la création d’un possible dialogue sur une idée particulière.

La conviction est certes différentes de la certitude, mais elles peuvent avoir un même principe fondamental : l’expérience. La non présence de certitudes, ou tout aussi bien de conviction peut être au fait que l’individu en question n’a soit rien vécu pour se forger une opinion, ou bien elle est trop jeune et son existence encore trop courte pour lui permettre un jugement suffisamment stable pour avoir une argumentation en égalité avec celle de son interlocuteur. Pouvons poser une question similaire à un enfant de 10 ans et à une personne de 70 ? Ou bien, si nous prenions un jeune étudiant encore au lycée et que nous le confrontons à une personne de 40 ans et nous leurs posons la question suivante : est-te-vous pour ou contre la peine de mort ? Nous pourrons imaginer que l’adolescent est en pleine jeunesse et ne voit pas l’importance de la vie contrairement aux quadragénaires qui sont en pleine force de l’âge.

Conclusion :

« L'intellectuel est un objecteur de conscience et il est naturel qu'il ait une objection de conscience face au pouvoir qu'il a lui-même réclamé. » Jean Lacouture

En conclusion, nous pouvons dire qu’il faut posséder une juste vision des choses, et ne pas toujours tenir compte des sentiments plus que de la raison. De plus le meilleur des ingrédients dans un dialogue est le doute car il va provoquer une envie de recherche, et d’explications concernant le sujet de discussion, et onc entraîner un questionnement envers les grands esprits. Pour l’apparition d’un dialogue un juste dosage entre plusieurs qualités serait nécessaire, ces qualités étant : la confiance en soi (pouvant fournir une aide dans l’affirmation des convictions) et, l’art de la rhétorique (pour arriver à démontrer et fournir une explication claire). Si une de ses deux qualités se trouvait prendre le dessus sur l’autre cela empêcherait donc le dialogue d’apparaître, et donc transformerait ces « qualités » en défauts. Pour terminer, nous pourrons dire que la conviction est libre pour chaque individu, et que la prendre ou la changer ne sera possible que lors d’un dialogue (avec un certaine égalité imposée dans les temps d’argumentation), et de plus tout homme comme toute chose est libre de changer quand bon lui semble.

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