L'inconscient a-t-il une valeur d'excuse ?

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Malgré le fait que les exemples ci-dessus nous ont montrés que l’inconscient n’avait pas de valeur d’excuse, nous pouvons nous contredire avec ces nombreux exemples. D’après Freud, les éléments manquants seraient inconscients parce qu’ils feraient l’objet d’un refoulement originaire comme avec le complexe d’Œdipe. Freud a émis la théorie que tous les enfants garçon choisiraient leur mère en tant qu’objet principal de leur désir et qu’ils chercheraient, inconsciemment, à prendre la place de leur père pour devenir l’amant de leur mère. Nous pourrions aussi parler du complexe d’Electre, complexe dans lequel les enfants filles sont éprises d’un désir pour leur père. Nous pouvons dire que le complexe d’Œdipe et le complexe d’Electre se fait inconsciemment car une fois que l’enfant grandit il n’a pas le souvenir d’avoir été épris d’un désir pour son parent de l’autre sexe. Nous pouvons donc conclure, sachant que le complexe d’Œdipe et le complexe d’Electre se font inconsciemment, l’enfant ne se rend pas compte qu’il veut prendre la place de son parent du même sexe et donc l’inconscient à une valeur d’excuse. Nous pouvons voir qu’il n’y a pas que le complexe d’Œdipe, c’est-à-dire l’évènement inconscient qui a été refoulé dans l’enfance qui montre que l’inconscient à une valeur d’excuse, nous pouvons donc aussi prendre pour exemple, la perte de conscience. Afin de définir la perte de conscience, nous devons d’abord savoir ce qu’est la conscience. La conscience est ce qui nous accompagne quotidiennement depuis notre sortie du sommeil le matin jusqu’à notre endormissement. La tradition philosophique distingue deux sortes de conscience, la conscience immédiate qui désigne notre relation au monde. Cela signifie que nous sommes conscients des objets qui nous entoure, nous les percevons et nous réagissons à leur présence. L’autre sorte de conscience est la conscience réfléchie, elle consiste à nous percevoir nous-même entrain de percevoir. Maintenant que nous avons définis ce qu’est la conscience, nous pouvons parler de la perte de la conscience. La perte de conscience est ce qui échappe à la conscience comme les rêves, le coma ou la mort. Nous pouvons donc dire que la perte de conscience est une valeur d’excuse puisque si un ami est en danger nous ne pourrons pas le secourir car nous n’avons plus conscience de ce qui nous entoure. Pour démontrer que l’inconscient à une valeur d’excuse, nous pouvons prendre pour exemple : le manque d’expérience. En effet un enfant peut faire des choses qu’il n’aurait pas fait si il avait eu des connaissances, on peut donc dire qu’il a agi inconsciemment parce qu’il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. Nous pouvons imaginer que l’enfant est causé un incendie à force de jouer avec des bougies. Nous pouvons donc dire que l’enfant a agi inconsciemment car il ne savait pas qu’il faisait quelque chose de mal puisque pour lui c’était normal de s’amuser avec des bougies. Nous pourrions donc associer son manque d’expérience avec un manque d’éducation car si ses parents l’avaient prévenu, cet enfant n’aurait peut-être pas joué avec le feu, ou alors il l’aurait fait en toute conscience de ce qu’il faisait et des conséquences possibles. Nous pouvons donc dire que l’inconscient peut avoir une valeur d’excuse car il peut se traduire par un refoulement originaire de l’enfant, une perte de conscience et à un manque d’expérience associé à un manque d’éducation.

Pour conclure, nous pouvons dire que l’inconscient ne doit pas être un prétexte pour échapper à toutes sortes de sanctions, mais on ne peut pas non plus dire que pour certain cas l’inconscient n’était pas un prétexte (comme dans le cas de la perte de conscience, où nous ne pouvons rien y faire).

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