Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

L'amour est-il un devoir ?

Par   •  16 Juin 2018  •  1 482 Mots (6 Pages)  •  751 Vues

Page 1 sur 6

...

laquelle les époux consentent lorsqu’ils se marient. Différent de l’amour ou alors c’est au sens de faire l’amour. Parmi les devoirs indiqués par le mariage, l’article 212 du CC : le respect mutuel, la fidélité, le secours et l’assistance.

2ème sens du mot amour : l’amitié : est une forme d’amour. L’amitié est un sentiment électif réciproque : relation dans laquelle chacun trouve du plaisir à être en compagnie e l’autre et se soucie de son bien-être. Se réjouir de son bonheur et se désoler de son malheur. Il est difficile d’imaginer que cette forme d’amour puisse être un devoir.

3ème forme : l’amour familial ou parental : liens de parenté = sentiment éprouvé par un parent accompagné du désir de prendre soin de cet enfant. Désirer le bien de son enfant. Si cet amour est considéré comme naturel ou instinctif, il n’y a pas lieu de le considérer comme un devoir. En dépit de son indifférence on doit être à la hauteur de ses devoirs de mère, assurer à son enfant des conditions de sécurité affective et matérielle : elle aura agit par devoir. Qu’un parent doivent prendre soin de son enfant est un devoir, mais prendre soin est différent d’aimer.

4ème forme : aimer autrui : l’amour comme bienveillance : on peut vouloir le bien d’autrui sans que cela soit réciproque et sans lien de parenté, ni d’amitié. Cet objet d’affection peut être l’humanité. Ex des dons philantropiques.

Rien ne semble contredire que l’amour soit un devoir. Evangile de Jean, 15,12 : « Mon commandement (devoir) le voici, aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé. » agapé différent de philia : un tel amour est socialement avantageux, la charité ne peut que faire du bien à la société. Le problème plus difficile est de distinguer le devoir du conseil : où de l’intérêt à faire preuve de cet amour. Il est difficile de voir qu’il est un devoir (un impératif moral différent de l’impératif technique). Il y a un discours qui permettrait de le justifier, en comparant deux états différents de la société, s’il est dans l’intérêt de tous, ce n’est plus un impératif moral (une fin) mais un impératif technique (un moyen). L’amour comme moyen en vue d’une fin, d’un état jugé souhaitable ou avantageux. Mais ce n’est pas si évident à distinguer.

Cependant on peut se demander : est-il toujours aussi facile de distinguer le devoir du conseil ? (je dois – il faudrait).

Il lui semblerait avantageux de...si on dit qu’une attitude est motivée on encourage les gens à faire preuve d’amour et il est conseillé d’agir. Ce n’est pas alors une règle impérative. N’y a t-il pas des situations où l’on peut reprocher à quelqu’un de ne pas avoir éprouvé certains sentiments ? Exemple ne de pas avoir éprouvé de pitié face à la détresse de quelqu’un. Ne peut on pas reprocher à un parent son manque d’amour ou d’attention ? On peut reprocher à qq’un de se mettre en colère, où une réaction comme la passion (colère-tristesse) peut être jugée moralement. Dans nos jugements les choses sont envisageables.

Il y a des choses paradoxales dans l’amour. Différence entre l’amour de soi et l’amour pour autrui. Avoir plaisir en la compagnie de quelqu’un sans chercher à lui faire du bien. Je peux aimer l’humanité tout en étant incapable d’être en compagnie de quelqu’un en particulier.

Comment peut on expliquer qu’un sentiment qui s’impose à celui qui l’éprouve puisse être considéré comme un devoir ou qu’il soit considéré comme contraire à un devoir ? Est-il toujours aussi facile de distinguer ce qui est fait (l’action) des dispositions dans lesquelles cela a été fait. Un artisan qui n’aime pas son travail fera un travail mal fait. Prendre soin de son enfant ne revient pas à faire preuve d’amour. Comment considérer qu’un sentiment puisse être un devoir ? Il y a des situations dans lesquelles il est juste d’éprouver certains affects. Eprouver un sentiment ne se décide pas : reprocher un sentiment est déplacé. Ce qui peut se décider est non le sentiment mais le choix qui porte sur les actions engagées qui vont orienter, infléchir ces dispositions affectives, je peux être égoïste et combattre cette inclination en faisant ce qu’il convient de faire, ce qui va peu à peu favoriser certaines dispositions ou sentiments et qui va marginaliser d’autres pensées. Il y a des formes d’engagement qui se traduisent nécessairement par des actes qui ne peuvent être bien accomplis qu’accompagnés de forme d’engagement. Les sentiments que nous éprouvons sont liés à un choix de vie, quelque chose qui favorise certains sentiments et affects et en marginalise

...

Télécharger :   txt (9.1 Kb)   pdf (45.8 Kb)   docx (14.1 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club