L' école joue t- elle un rôle dans la mobilité sociale?

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d’exemple, les enfants issues de milieux favorisés ont les moyens de valoriser leurs dossiers scolaires ( CV, lettre de motivation…) ou leurs choix d’ orientation est différents et coûteux . Alors, qu’ un enfant dont les parents ont les moyens de payer de longues études sera moins frustré par l’échec . D’ ailleurs la sociologue Marie Duru-Bellat explique que les différences sociales sont traduit par les parcours scolaires. Par contre, les enfants issus des milieux défavorisés, où la langue est bien moins maitrisé, sont en échec scolaire, dans la plupart des cas. Ainsi, cette inégalité sociale montre la participation de la reproduction sociale par l’ école, puisqu’ il existe une proximité non négligeable entre les cultures des milieux favorisés et la culture du milieu scolaire. De même, la table de destinée du document 1 compare la situation du fils à celle du père. Il s’agit d’une mobilité intergénérationnelle. En effet, l’étude de ce tableau montre, tout d’abord, une reproduction sociale très forte. Cela se manifeste par des chiffres élevés sur la diagonale, par exemple, 22% des fils d’agriculteurs, sont eux aussi agriculteurs, de même que 52% des fils de cadres et professions intellectuelles, et 46% par la catégorie des ouvriers. Puis, on peut tirer de ce constat une certaine rigidité dans la société qui peut s’ interpréter comme une certaine « hérédité sociale ». Le phénomène serait donc le contraire de la mobilité sociale. Par ailleurs, la Mobilité sur les classes proches de chacune d’elles s’ opère différemment. En effet, selon les chiffres fournis par le tableau par les « ouvriers », les enfants de cette classe sont 46 % ou employés pour 13% ou ceux des professions intermédiaires 23%, ce qui fait un total de 82%. La mobilité est donc plus grande pour les classes moyennes, mais elle se déplace sur des trajets courts, en restant au contact des catégories moyennes. Au total, on peut dire que la mobilité sociale est une réalité, crée par la croissance économique et le développement qui fait que des professions régressent, là où d’autres au contraire, progressent. Or,dans les trente « glorieuses », l’école donnait la certitude que les études  «  payaient », puisque les diplômes scolaires étaient rares, les enfants du peuple qui les obtenaient étaient sûrs de monter dans l’échelle sociale. L’ école était censée accéder « l’ascenseur social » qui consiste par définition à permettre à des personnes issues d’ un certain milieu social d’ accéder à un milieu social plus élevé. Mais, malheureusement, en France, l’ ascenseur social « descend » comme l’ illustre parfaitement le document 3 où est mis en évidence les situations de déclassement . Effectivement, durant, plus de 25 ans, l’ascenseur social a fonctionné pour ceux qui obtenaient des diplômes. Mais aujourd’hui, la démocratisation de l’ école limite la mobilisation sociale. Le nombre des diplômes dépassent le nombre des postes qualifiés, ce qui entraine une «  panne » de l’ ascenseur social ». Mais aussi, Le paradoxe d’ Anderson met en évidence le fait qu’avoir un diplôme supérieur à ses parents ne signifie pas forcément occuper une position plus élevée. Par conséquence, le diplôme ne garantit plus le même statut social. D’ ailleurs dans le document 3 d’ après l’ enquête de l’ APEC, nous lisons que un tiers des titulaires de BAC+4 deviennent employés.

En somme, l’ école joue un rôle dans la mobilité sociale, en permettant l’ obtention d’ un diplôme pour l’ insertion professionnelle avec la promesse de l’ égalité des chances. Mais son rôle est

limité .Le capital culturel est primordial pour la réussite scolaire et le capital social pour la réussite professionnelle. C’ est la famille qui transmet le capital économique, culturel et social.Nous

constatons alors qu’elle ne garantie pas l’ égalité des chances et participe ainsi à la reproduction sociale.

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