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Explication de Texte, Hannah Arendt

Par   •  6 Septembre 2018  •  1 477 Mots (6 Pages)  •  1 005 Vues

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les plus solidement établis de la minorité” elle fait référence à une période de l’histoire distingué par les privilèges et les différentes classes sociales: le Moyen-Âge. Cette période privilégiés la noblesse qui avait l’honneur de ne pas travailler tandis qu’ils traitaient de manière indigne les serviteurs et esclaves qui accomplissait toute la main d’oeuvre. Arendt décrit la solution du “progrès scientifique et technique” pour “accomplir ce dont toutes les époques avaient rêvé”. En d’autres termes, elle explique que le remplacement du travail manuel par la science et l’intelligence artificielle permet aux hommes d’accomplir leurs rêves qui est de se libérer du fardeau du travail. Elle finit cependant sa phrase par “sans jamais pouvoir y parvenir” qui nous laisse croire que la libération du fardeau restera à jamais impossible.

Elle fait une transition avec “Cela n’est vrai, toutefois, qu’en apparence.” (ligne 10), entre son idée que le fardeau du travail serait bien à éliminer avec celle qui dit que la libéralisation de celui-ci entrainerait de grave conséquences sociales. Ici, elle décrit bien que la libération du travail à l’air d’être une solution apaisante mais elle souligne bien le fait que ce soit qu’en apparence.

Cette deuxième partie, qui s’étend jusqu’à la fin de l’extrait, qualifie notre société actuelle en société de travailleurs qui ne peut pas se permettre de libérer l’Homme de son fardeau naturel.

À la 11ème ligne de l’extrait, Arendt décrit la société contemporaine comme étant une société qui arrive à “transformer la société tout entière en une société de travailleurs” suite à la “glorification du travail”. Ici, l’auteur dénonce les codes sociaux qui imposent le travail aux Hommes. Ces codes permettent de se différencier entres hommes, plus particulièrement au niveau du statut social. Dans notre société actuelle, notre travail nous caractérise et permet de nous placer dans des groupes sociales définit par plusieurs facteurs comme la rémunération, le prestige, les privilèges accompagnés du salaire...etc. Ces codes sociaux ont fait que tout le monde est à la recherche d’un emploi et que vivre sans serait une tâche impossible à accomplir dans notre société. La comparaison de l’auteur à la ligne 12 contredit son argument que l’Homme a souhaité depuis longtemps de se libérer de ce fardeau du travail. Hors maintenant que les hommes peuvent se permettre de se libérer du travail grâce à l’avancée technologique, ne se serait pas souhaitable puisque notre société contemporaine s’est transformée en “société de travailleurs” qui ne vivent que pour travailler, comme pensait Charb. Dans la phrase qui s’étend de la ligne 13 à la ligne 16, Arendt imagine la société si elle pouvait être libérer de cette torture qui est le travail. Elle utilise un vocabulaire intéressant en employant: “les chaines du travail”. Cela renvoie à une image de prisonniers qui renvoie à son argument qui est que le travail supprime toute créativité et originalité en toi. Arendt dit que les hommes, une fois libéré du travail, ne sauraient plus rien “des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudraient la peine de gagner cette liberté.” En d’autres mots, l’auteur dit que le travail est devenu la seule préoccupation de l’Homme dans notre société actuelle et que supprimer ce besoin essentiel serait enlever la raison de vivre de l’Homme qui ne sait pas fonctionner autrement. Arendt conclut cet extrait avec: “Ce que nous avons devant nous, c’est la perspective d’une société de travailleurs sans travail, c’est-à-dire privés de la seule activité qui

leur reste.” Elle insiste à nouveau que le travail est “la seule activité” de l’Homme, c’est-à-dire sa seule raison de vivre. Arendt finit avec: “On ne peut rien imaginer de pire” qui soutient sa thèse que la libération du fardeau du travail serait une catastrophe sociale qui entrainerait des millions d’hommes à ne plus avoir une raison de vivre.

En conclusion, Hannah Arendt, dans l’extrait de son oeuvre: Condition de l’homme moderne (1958), présente deux idées distinctes. Tout d’abord elle énonce que depuis de nombreuses décennies, les hommes voulaient à tout pris se libérer du fardeau du travail qui les réduisaient à accomplir des tâches ennuyeuses et qui ne stimule pas intellectuellement. Ensuite elle compare cela avec notre société qui à les outils nécessaires pour se libérer du fardeau hors ce n’est pas le bon moment ironiquement car notre société occidentale travaille pour se donner une raison de vivre. Enfin, la philosophe termine par dire que priver les hommes du travail serait une

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