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Etre libre serait-ce être heureux?

Par   •  28 Août 2018  •  1 083 Mots (5 Pages)  •  446 Vues

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Nous allons nous intéresser à présent sur le rôle que pourrais jouer la raison sur le bonheur.

Tout d’abord, revenons à la notion de bonheur, lorsqu’on analyse le terme, on y trouve l’idée de « bonum augurium », de bonne tournure des évènements, c’est-à-dire d’une tournure positive pour moi, relié à un certain hasard en ma faveur.

Je suis heureux ? J’ai un travail, assez d’argent, des amis autour de moi et finalement, sans véritablement en être conscient, je traverse le temps, ainsi, facilement.

La chance, la santé, des évènements sociaux positifs construisent pour moi mon bonheur.

Un d’entre-eux s’écroule et mon bonheur avec. Je n’ai plus de travail, je suis envahi par la détresse.

Je suis malade, je suis triste et moribond. Il s’agit pour moi maintenant de savoir en quoi je peux être acteur de mon bonheur.

Le constat si dessus m’a appris que mon bonheur prend la forme d’élément extérieur. Il nous faut du coup cerner rationnellement notre rapport au monde. Quel est-il ? J’observe une chose très simple, c’est que souvent, je suis malheureux parce que je me laisse envahir par ce que je reçois, je suis en colère, déçu de l’autre comme si d’un coup il devait être moralement parfait ou agir de telle ou telle manière.

Nous pouvons prendre l’exemple de Mme Bovary qui, en épousant Charles, s’était faites une certaine idée de lui, l’imaginer comme ceci, comme cela, mais se retrouve finalement déçu par ce qu’il est réellement.

Une chose apparaît très clairement, le bonheur se perd par un manque d’analyse réaliste du monde: il faut le voir tel qu’il est et non tel qu’il devrait être et alors, Epictète nous dit certaines choses dépendent de moi et d’autres non.

Dépends de moi, la bonne pensée, l’impulsion, les désirs, la haine. (Le Manuel, Épictète)

Par « bonne pensée », il faut entendre deux choses. La pensée en le bien, celle qui vise le bien, le maintien, c’est-à-dire, ce qui est sans excès sans débordement, toujours consciente d’elle-même rassuré de sa présence,d e son pouvoir à ne pas considérer le monde, autrement que ce qu’il est.

L’autre chose, c’est considérer sa vie comme transporté dans un ensemble de monades, d’unités, dont chacune occupe une place ontologique, c’est-à-dire d’un être qui lui est propre, ‘Je’, n’est pas un autre.

Le philosophe grec nous apprend que j’ai pouvoir aussi sur mes affectes. En effet, comment être heureux si je me laisse troubler par le sentiment de haine ou des désirs incessants. Il faut donc que je sois maître sur tout ce qui viens du corps en leur assignant une fin qui soit bonne pour moi.

Pour conclure, nous avons appris tout d’abord dans un premier moment, ce qu’il fallait entendre par chacun des termes: être heureux, c’est la paix de l’âme, être libre, c’est choisir sa fin selon ce que je juge bon pour moi.

Puis la seconde partie de notre dissertation nous a appris que le bonheur se construit à partir d’élément comme cette multitude d’instants simples qui me rendent heureux.

Enfin, dans le dernier moment cette fois, l’interrogation de cette réalité nous a permis d’apprendre que le bonheur n’est possible qu’à condition au contraire de le penser selon soit.

À ce stade de notre discussion à la question: « Être libre serait-ce être heureux », nous pouvons répondre que oui, dans le sens où je veux être heureux par mes pensées et la maîtrise de mes affectes selon

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