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Désirer est-ce souffrir ?

Par   •  30 Octobre 2018  •  1 055 Mots (5 Pages)  •  461 Vues

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le plaisir. Dès lors, le désir est considéré comme une période durant laquelle on cherche à atteindre ce plaisir. Par exemple, lorsqu’on attend le prochain repas dans une journée, ou encore quand on désire être en vacances. Le désir vise un objet donc le désir vise également à la fin de ce désir. Alors, la fin de ce désir engendre de nouveau un désir qui contribue à un manque. Schopenhauer a notamment une vision pessimiste sur le désir car celui-ci pense que nous ne pouvons pas vivre sans désir et donc sans souffrance. En effet, la satisfaction d’un désir provoque une privation et quand celle-ci est stoppée par l’accomplissement du désir, elle créée un nouveau désir, plus fort que le précédent. A se demander si les désirs ne seront jamais pleinement satisfait.

Dans le désir, il n’est pas dit qu’on aspire vraiment à une satisfaction qui fasse disparaître tout désir. Le désir est contradictoire car il veut et ne veut pas être satisfait. On peut se demander que serait une vie sans désir, si ce n’est une vie morte. Il semble qu’aucun objet puisse satisfaire certains désirs. C’est ce qui le différencie du besoin. Le désir est illimité et insatiable ( que l’on ne peut assouvir ). En effet, certains désirs font que nous en voulons toujours plus, ce qui rend l’homme un éternel insatisfait. Le désir nous fait donc souffrir car il ne peut pas être comblé. Dans la pyramide de Maslow, qui représente la hiérarchie de l’accomplissement des besoins, pas nécessairement vitaux, mais nécessaires au bien-être d’une personne ( certains besoins peuvent être considérés comme des désirs dans la pyramide ), on se rend compte que les désirs d’être riche, d’avoir des preuves d’un sentiment réciproque ou d’avoir des marques de reconnaissances restent inaccessibles à la plupart des hommes. Par conséquent, on réalise que les désirs ne peuvent pas être pleinement satisfait, tout simplement car il en est trop difficile. Ceci provoquant alors la souffrance de la personne.

Ensuite, dès lors que nous considérons le désir comme une période avant la satisfaction d’un plaisir, il est tout à fait possible de s’imaginer cette consécration. On célèbre alors quelque chose qui n’a pas encore lieu car l’impatience est trop élevée. L’objet désiré de son plaisir devient le fruit de son imagination, qui est lié au fantasme. L’imagination est telle, que quand le moment arrive pour procurer le plaisir, celui-ci se trouve effacer, provoquant la frustration chez la personne. Rousseau partage cette idée dans l’un de ses textes. Il dit : “On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère, et l’on est heureux qu’avant d’être heureux”. Plus rien ne va embellir cet objet aux yeux du possesseur. Par exemple, une famille australienne avait acheté des tickets pour assister à un match de sport, trois mois avant cette rencontre. Leur rêve de voir jouer leur idole les émerveillait, mais celui-ci change de club quelques temps après. La réalisation du désir était alors moindre. D’autant plus, pour certaines raisons, ce match fut finalement joué à huis-clos, la décision ayant été prise seulement un jour auparavant.

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