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Dissertation : Le Travail fait-il taire le désir ?

Par   •  9 Avril 2018  •  1 093 Mots (5 Pages)  •  685 Vues

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des ordres, etc…

D’autres font plus ceci dans le but de lutter contre l’ennui comme évoque Nietzsche : «Pour échapper à l’ennui, l’homme, ou bien travaille au-delà de ce qu’exigent ses besoins normaux, ou bien il invente le jeu, c’est-à-dire le travail qui n’est plus destiné à satisfaire aucun autre besoin que celui du travail pour lui-même. »

On peut ajouter que le travail construit un lien social. En effet certain désire de travailler pour partager simplement des moments avec d’autre dans la même situation que ce dernier. Ce peut être pour justement lutter contre l’ennui ou simplement partager une des formes de l’amitié.

De plus l’homme qui travaille ne se contente pas de transformer la nature, il développe ses facultés, s’éduque et se reconnaît dans le résultat de son travail. Le travail peut avoir des bons côtés c’est-à-dire transformer moralement une personne, on ne parle plus ici de travail sur une chose mais bien d’un travail sur soi-même.

Dans ces différents cas le travail est la cause d’un désir et le résultat d’un plaisir il ne fait donc pas taire le désir. Mais quel est la véritable nature du désir ?

Hegel annonce : « Le travail est désir réfréné, disparition retardée : le travail forme ». Le philosophe fait ici l’éloge du travail : par le travail, nous apprenons la patience.

Rappelons que le désir ne peut être satisfait immédiatement ; nous travaillons économisons, accumulons dans l’attente de satisfaire nos plus grands désirs.

Prenons l’exemple d’un voyage à l’étranger : dans notre cas on s’intéressera à une personne esclave de la société dans laquelle il vit, c’est-à-dire qui est dépendant de son travail pour vivre et réaliser tous ses désirs. Il devra donc travailler suffisamment pour se payer le voyage.

En attendant, le désir n’est pas satisfait, mais sert de prétexte à un travail illimité. Au lieu d’être un moyen de vivre, le travail devient raison de vivre ; de moyen, il devient fin en soi, et nous finissons par désirer le travail par lui-même.

Le travail nous enseigne la patience, la frustration, le refoulement : en cela il nous « forme, en nous élevant au-dessus de la satisfaction animal immédiate, en nous apprenant à contrôler nos désirs, en nous rendant capable de maîtriser notre nature intérieure et la nature extérieure. Il possède une valeur libératrice : le travail nous permet ainsi de ne plus être soumis sans cesse à nos impulsions et désir en apprenant à les discipliner.

Alain cite « L’homme s’ennuie du plaisir reçu et préfère de loin le plaisir conquit, on pourrait prendre l’exemple du jeu vidéo : c’est plus désirable de gagner contre un adversaire coriace plutôt que contre un débutant. Le travail donc permet la réalisation du désir, exemple : désir de résoudre un problème de mathématique passe par le travail. Si le problème est trop simple à résoudre il n’y a donc aucun plaisir ni désir à le résoudre.

Dans ce cas si on retrouve plus un travail sur soi que sur quelque chose, le travail retarde le moment de ce fameux désir et donc l’amplifie, il apprend à modérer et à accepter la patience.

Pour conclure, le travail fait taire le désir du moment où l’on voit ça comme une contraire et non comme le porteur d’un désir quelconque. Il modère le désir et permet un contrôle sur ce dernier mais ne peut pas totalement le supprimer.

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