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De la liberté, John Stuart Mill

Par   •  13 Novembre 2018  •  1 388 Mots (6 Pages)  •  453 Vues

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Partie III

La rectification d’une erreur, une voie qui mène à la sagesse.

Dans cette troisième et dernière partie du texte, John Stuart Mill établit les critères permettant de jauger la fiabilité d’un jugement ou d’une opinion. En effet, selon l’auteur, le jugement d’un homme n’est digne de confiance que s’il répond à un certain nombre de critères. Il faut qu’il ait su demeurer ouvert aux critiques sur ses opinions et sa conduite. Par le biais de ce critère, le philosophe fait l’éloge de la liberté d’expression et sous-entend que tout type de critique mérite d’être écouté. La critique d’une opinion permet sa remise en cause et donc sa rectification si elle invalide. Une société qui réprime la liberté d’expression court à sa perte. Par la suite, il insiste sur le fait que le jugement d’un homme n’est digne de confiance que s’il a su s’exposer aux autres et à lui-même. L’adversité est un critère important pour juger de la fiabilité d’une opinion. S’exposer c’est se construire. Ces critères doivent être sentis pour pouvoir accéder à la connaissance exhaustive et complète d’un sujet. Par l’emploi du verbe « sentir », l’auteur montre que selon lui, les critères qui permettent de juger de la validité d’une opinion sont fondés sur le sentiment et non sur une connaissance qui se veut rationnelle. Dans la fin de cet extrait, John Stuart Mill affirme qu’aucun homme sage n’a acquis sa sagesse autrement. L’art de vivre et d’avoir une attitude mesurée qui permet de se délivrer des préjugés et des craintes qui hantent le commun des mortels ne peut s’acquérir autrement que par la voie de la discussion, de l’expérience et donc de la raison. La sagesse est un idéal qui nécessite une conduite prudente et avisée. C’est d’ailleurs selon Platon, l’une des quatre vertus cardinales.

En somme, n’en déplaise à Giordano Bruno et son combat pour la défense de sa théorie de l’héliocentrisme, l’intelligence humaine est un critère qui, selon John Stuart Mill, est beaucoup trop relatif pour s’assurer de la validité d’une opinion. La sagesse, quant à elle, permet de rendre compte de ce phénomène. Elle permet également d’expliquer le fait qu’il y ait prépondérance d’opinions et de conduites rationnelles. C’est par l’expérience, la discussion et la raison que l’on peut juger de la fiabilité d’une opinion.

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