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''Le banquet'' de Platon

Par   •  14 Octobre 2018  •  992 Mots (4 Pages)  •  475 Vues

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Nous savons que la bonne cause amène à la bonne fin. Nous savons également que la mauvaise cause amène à la mauvaise fin. Nous savons que si nous pensons savoir ce que c’est le bonheur, et que nous pensons l’avoir, c’est que nous ne l’avons pas véritablement. Nous ne le cherchions pas, alors nous ne le trouverons pas. Nous ne sommes donc pas heureux, et en plus de ça, nous ne savons pas que nous ne sommes pas heureux. Alors, je pourrais affirmer que si je ne sais pas ce que c’est le bonheur, et que j’ai le désir de le chercher, je vais finir par le trouver. Pareillement que le savoir du malheur engendre la recherche du bonheur. C’est donc sûr de dire que la seule façon de savoir c’est de vouloir savoir. La philosophie est une activité avec une fin propre : le bonheur. Pour les marchands, la philosophie ne sert pas à grand-chose, elle n’est donc pas une activité qui engendre le bonheur. Par contre, les marchands ne savent pas ce qu’est le bonheur, ils pensent savoir ce que c’est, mais ils ne le savent pas vraiment. Pour les marchands, philosopher ce n’est pas faire quelque chose, tandis que pour Apollodore philosopher c’est faire quelque chose. Si le bonheur est au sein de l’activité serait-il juste d’affirmer que le bonheur est une activité? Et que, par la suite des choses, philosopher c’est une occupation qui engendre le bonheur, qui par lui-même engendre une autre fin? En fin de compte, philosopher c’est en même temps faire quelque chose, car sa fin c’est le bonheur, mais c'est aussi ne pas faire quelque chose, car le bonheur est lui aussi une activité qui engendre sa propre fin? Finalement, philosopher, est-ce faire quelque chose?[pic 1]

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