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TPE: le rôle de l'Eglise durant la Seconde Guerre Mondiale

Par   •  7 Septembre 2018  •  4 423 Mots (18 Pages)  •  502 Vues

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Amen de Costa Gravas est inspiré de Kurt Gerstein, un ingénieur Allemand engagé pendant la Seconde Guerre mondiale dans la S.S où il va découvrir un des secrets les mieux gardés de l’époque, celui de l’extermination des Juifs dans les chambres à gaz sous les ordres du parti Nazi. Le nazisme (national-socialisme) est un parti d’extrême droite fondé en Allemagne en 1920 est dirigé par Hitler. L’idéologie de ce parti est basé sur une théorie que l’espèce humaine est en race, au sommet de laquelle elle place la > . Ce qu’il nomme > est en fait une notion à la fois morphologique, culturelle et religieuse par l’image d’un homme pâle, blond au yeux bleus et de culture germanique. Toutes les autres races ne sont que des imitations où des sous races telle que les Juifs.

1.2 Une critique du film

Costa-Gavras ne filme pas les camps de concentration, il préfère filmer les trains, ceux qui partent rempli et ceux qui reviennent vide. Il ne filme pas la guerre, il film le nazisme ses actes horribles avec un homme qui essaye de lutter. Il ne filme pas la religion mais l'inaction du Vatican et un prêtre qui essaye de faire ouvrir les yeux aux autres. Costa-Gavras offre ici un film assez unique sur la Seconde Guerre mondiale qui dénonce haut et fort les non-réactions des grandes instances du Vatican, un pape qui fait mine de vouloir dénoncer mais qui ne le fait pas, un archevêque qui s'en fiche et pleins d'autre réactions aussi scandaleuses soit-elle. Amen avait provoqué un petit buzz à l'époque aussi bien pour ses propos dénonciateurs mais aussi pour son affiche qui arbore une croix gammée. Amen dénonce sans tomber dans le larmoyant, il dénonce de façon brutal et réaliste. Le film est captivant de bout en bout et ne sombre en aucun cas dans l'ennui grâce à un bon rythme soutenu et encore plus soutenu face à des images poignantes. Les interprétations sont excellentes et Mathieu Kassovitz signe ici son plus grand rôle (pas bien dur faut dire), Ulrich Tukur lui est vraiment excellent. Il manque peut être un peu d'une mise en scène plus appuyée pour en faire un des plus grands films sur le sujet au côté de Spielberg, Polanski ou Klimov. Amen est et restera un film au sujet osé qui dénonce et le fait avec une grande fermeté. Ceux qui ferment les yeux sont ils plus horribles que les bourreaux ?

De Truman.

Source :http://www.allocine.fr/film/fichefilm-29197/critiques/spectateurs/plus-suivi/?page=2

2.Objet de recherche

Comment le Nazisme a-t-il pris tant d’ampleur que l’Eglise Chrétienne, une puissance imposante s’incline devant lui ?

2.1 Argumentation en lien avec un concept

« Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l'État, ou la forme de l'État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine — toutes choses qui tiennent dans l'ordre terrestre une place nécessaire et honorable — quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l'ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d'une conception de la vie répondant à cette foi [...] »[1]

Dans ce texte, le Pape XI avait dénoncé le nazisme, le texte avait été rédigé en allemand et lu à la messe dans toutes les églises d’Allemagne, il met autant l'accent sur les persécutions dont sont victimes les prêtres catholiques que sur celles de la communauté juive, et condamne très clairement toute discrimination liée à la race. L’attitude de son successeur le Pape XII, fait l’objet d’une ardente polémique par sa passivité face au nazisme et à l’antisémitisme. Une délimitation nette entre les chrétiens et l’Eglise chrétienne voit le jour avec un sentiment d’incompréhension, d’écartement avec les actions du Pape XII. Cette crise spirituelle n’est pas seulement au Vatican mais aussi à travers tout l’Europe qui est sous le joug de l’Allemagne Nazi. Ni lui, ni ses représentants n'avaient jamais pris la défense des Juifs, jamais ils ne les avaient cachés ou ne s'étaient levés contre l'Occupant et les exactions perpétrées. Alors que de nombreux catholiques et des membres d'autres communautés religieuses abritaient les Juifs, "les Juifs n'étaient toujours pas les bienvenus au Vatican".

3.Présentation des 6 documents

3.1 Travaux postérieurs

Document 1

[pic 1][pic 2]

Document 2

[pic 3][pic 4]

Document 3

[pic 5][pic 6]

Document 4

[pic 7][pic 8]

3.3 Description des deux traces du passé

Document 1

C’est une photo prise en octobre 1933, à Munich, pour le Reichkonkordat en 1933 entre le Saint siège et le Reich Allemand. Ici, on peut voir Hitler qui rencontre l’ambassadeur du Pape.(Alberto Vassallo di Torregrossa)

[pic 9]

Document 2

Kurt Gerstein ( 11 août 1905 à Münster, Allemagne – 25 juillet 1945 à Paris, France) est un ingénieur des mines allemand, militant chrétien anti-nazi, mais membre du parti. Il a été affecté pendant la Seconde Guerre mondiale à l’institut d’hygiène de la SS, département « hygiène de l’eau », à Berlin. Il a été témoin, en août 1942, d’un gazage homicide dans le camp d’extermination de Belzec, en Pologne. Il a contacté des diplomates de différents pays et des personnalités religieuses pour que le Pape XII intervienne sur l’extermination des Juifs d’Europe mais sans succès. En 1945, il a fourni un récit (son rapport) aux Alliés.

10.6. Le rapport Gerstein

« ... En janvier 1942, je fus nommé chef des services techniques de désinfection de la Waffen-SS, comprenant aussi une section de gaz sévèrement toxiques.

En cette qualité, je reçus le 8 juin 1942 la visite du SS Sturmführer Günther du R.H.S.A., habillé

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