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Les hommes de la Renaissance

Par   •  6 Juillet 2018  •  1 119 Mots (5 Pages)  •  383 Vues

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Les humanistes développent leurs idées et les diffusent grâce à l’invention de l’imprimerie, cependant il se retrouvent confronté aux oppositions de la part des autorités ecclésiastiques.

II. La fondation d’une nouvelle religion : le protestantisme

L’invention de l’imprimerie a permis la diffusion de la bible. Ainsi les humanistes ont montré que la version latine de la bible véhiculée par l’Eglise catholique présentait quelques erreurs. A la fin du Moyen Age les chrétiens sont préoccupés par leur salut, ils ont peur de l’enfer, et beaucoup ne font pas confiance à l’Eglise pour les guider. Un grand nombre d’entre eux critiquent l’Eglise pour sa richesse excessive ainsi que la vie des ecclésiastiques trop somptueuses, enfin ils critiquent que le pape propose des remises de pêchés, ce qui est appelé des indulgences, moyennant le versement d’argent pour acheter sa place au paradis.

Luther (1483-1546) un moine allemand qui critique la vente d’indulgence va rentrer en rupture avec l’Eglise de Rome. En 1517 il publie 95 thèses qui critiquent la vente d’indulgence, par conséquent il est excommunié par le Pape en 1521. Mais Luther ne se soumet pas, il n’est pas brûlé vif comme hérétique car il bénéficie du soutien de princes allemands. C’est ainsi qu’une nouvelle église appliquant les principes de Luther est fondé : L’église protestante ou « l’Eglise Luthérienne ». Ces principes énoncent que le salut ne se mérite pas, au contraire Dieu le donne à celui qui l’aime. C’est le premier principe du protestantisme : la justification par la foi seule.

Après la naissance du luthérianisme, d’autres courant protestants se développe. Le juriste français Calvin procède à une réforme religieuse plus éloignée encore du catholicisme. Il supprime les autels dans les églises comme toutes les images et statues, ce que Luther n’avait pas effectué. Calvin est alors rejeté par le roi de France, par conséquent il se réfugie à Genève où il fonde une « Eglise réformé ». D’autre part, en Angleterre une nouvelle église protestante apparait sous l’impulsion d’Henri VIII, c’est la naissance de l’Eglise anglicane.

La réaction de l’Eglise catholique face à ces nouvelles reformes religieuses est d’abord très violente avec le massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572. Le pape veut réaffirmer le dogme catholique et son autorité, en 1545 le Pape Paul III réunit un concile à Trente en Italie jusqu’en 1563. Ce concile condamne les réformes protestantes.

Enfin, de nombreux conflits entre les protestants et les catholiques éclatent en Europe. Le nord de l’Europe est devenu protestant, alors que le sud quant à lui est resté catholique. Plus précisément en France, à l’issu des guerres de religion, Henri IV monte sur le trône et pacifie la France grâce à l’Edit de Nantes. Ce dernier proclame « Paris vaut bien un messe ».

La redécouverte de l’Antiquité notamment grecque contribue à placer l’homme au centre du monde. La découverte de l’imprimerie diffuse l’humanisme, elle favorise également la naissance du protestantisme. En affirmant que l’Homme ne participe pas à son salut, Luther et Calvin ne sont pas des humanismes, mais ils le sont en affirmant « qu’obéir à sa conscience passe avant d’obéir à une communauté fut-elle religieuse »

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