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ETUDE DE LA PARENTE ENTRE LA CIVILISATION EGYPTIENNE ET LE RESTE DE L’AFRIQUE :EXEMPLE DU SENEGAL

Par   •  17 Juin 2018  •  2 355 Mots (10 Pages)  •  2 709 Vues

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et aux bouleversements internes. L’art de l’Égypte antique est ainsi caractérisé par une idée d’ordre : des lignes claires et simples, associées à des formes pures et des aplats de couleur. Ignorant les perspectives, les artistes utilisaient des lignes perpendiculaires, verticales et horizontales pour former un quadrillage et donner des proportions correctes à leurs travaux, des projections planes sans aucune notion de profondeur spatiale. L’iconographie et les textes sont intimement imbriqués sur les tombes et sur les murs des temples, des cercueils, des stèles et même des statues. Par exemple, la palette de Narmer dépeint des visages qui peuvent également être lus comme des hiéroglyphes. En raison de la rigidité des règles qui régissent son aspect hautement stylisé et symbolique, l’art égyptien antique servait son rôle politique et religieux avec précision et clarté. La hauteur des personnages dépendait, par exemple, de leur rôle dans la société : les plus importants étaient les plus grands. Ainsi, le pharaon est toujours représenté comme l’humain le plus grand et les dieux sont plus ou moins imposants selon la puissance qui leur est attribuée.

II- La civilisation dans le reste de l’Afrique

1-L’organisation sociale

La société africaine est architecturée et parait comme essentiellement hiérarchisée. Elle comprend :

Les nobles : on nait noble. On les trouve a la tête de l’Etat et de l’armée.

Les hommes libres et les gens de castes: ils sont artisans ou agriculteurs et travaillent pour leur propre compte. Les gens de castes sont spécialisés dans le travail artisanal. En général les gens de castes ne peuvent se marier qu’entre eux.

Les esclaves : ils sont au bas de l’échelle sociale. Ce sont les principaux producteurs de société. Ils ont des descendances et possèdent des cases et des terres. Ils peuvent être affranchis.

2-La structure politique

Les sociétés africaines connaissent plusieurs formes d’organisation politique :

-La tribu : c’est un assemblage de clan liés en général par la langue. Celui-ci est assisté d’un conseil de chefs de clans et de dignitaires.

-Le royaume : c’est un état centralisé. Le roi appartient a la lignée fondatrice du royaume. Personnage sacré, le roi détient les pouvoirs politiques, militaires, et religieux. Mais son pouvoir est limité par des conseillers et surtout par des coutumes ancestrales. En realie le roi rége mais la coutume gouverne. Les Etats théocratiques (Nord du Nigéria et du Cameroun) sont appelés sultanats ou émirats.

-Les sociétés secrètes : ce sont des organisations politico-religieuses. Les membres sont initiés et sont inconnus aux autres membres de la société. Ils ne se produisent en public que caché sous des masques. Leur rôle est de faire respecter la coutume et de susciter la crainte parmi la population.

3-La religion

Longtemps très mal connues, les religions africaines étaient considérées comme des pratiques fétichistes sans portée ; par fétichisme on entendait culte voué à des « fétiches » statues ou objets symbolisant les esprits ou les dieux. L’africain est avant tout un croyant qi vit dans l’intimité des puissances invisibles dans un système cosmique, dans un ensemble cohérent. Tout acte malheureux peut provoquer une catastrophe. L’animisme est la religion première des africains. L’africain croit en l’existence d’un être suprême. On ne peut atteindre cet être que par l’intermédiaire des génies, des esprits, les âmes des anciens qui sont dans la nature. Toute activité humaine doit tenir compte du concours des génies qu’il faut d’abord consultés. La nature renferme des puissances invisibles.

Les totems : puissance accordant ses faveurs à certains clans…..

Les mânes : les ancêtres

Les divinités : on fait souvent des offrandes aux génies, aux divinités, et aux ancêtres.

4-L’art

L’art est sacré. Tous les objets d’art sont des représentations de certaines divinités. Ils incarnent aussi les esprits des ancêtres morts. L’art se manifeste dans l’architecture sous la forme de huttes en terre, rondes ou rectangulaires, et dans la sculpture. Le bois, la terre, l’ivoire sont des matériaux de sculpture qui permettent de fabriquer des masques, es statuettes, des instruments de musique. C’est l’art utilitaire qui respecte les normes de la société.

Mais par ailleurs l’humidité et la chaleur ne favorisent pas la conservation des vestiges historiques. Cette situation donne toute l’importance à l’oralité en Afrique Noire. Celle-ci pore sur les contes, les fables, les proverbes. La littérature orale utilise toute les langues africaines.

III- Les similitudes entre la Civilisation Egyptienne et celle dans le reste de l’Afrique

1-La hiérarchisation sociale

La royauté égyptienne emporte une dimension sacerdotale comme ailleurs en Afrique noire. Mais, un trait encore plus singulier commun aux souverains traditionnels africains consiste en « la mise à mort rituelle du roi ». Cette pratique serait attestée, notamment chez les Yorouba, Haoussa, Dagomba, Tchambas, Djoukons, Igara, Songhoy, Shillouks. Les Égyptiens auraient également pratiqué le régicide rituel, qui serait devenu progressivement symbolique, à travers la fête-Sed, un rite de revitalisation de la royauté.

Le matriarcat est au fondement de l’organisation sociale « négro-africaine ». Aussi serait-il attesté comme tel en Égypte ancienne : aussi bien à travers le matronymat que par la distribution matrilinéaire des pouvoirs publics.

La société égyptienne ancienne était donc structurée hiérarchiquement de la même façon que les autres sociétés « négro-africaines » anciennes. Du bas de l’échelle socioprofessionnelle en montant, la stratification sociale se composerait de :

Paysans,

Ouvriers spécialisés, appelés « castes » ailleurs en Afrique noire,

Guerriers, prêtres, fonctionnaires,

Roi sacré, appelé « Pharaon » en égyptologie.

2-La linguistique

Elle est la science du langage et de la parole. Elle est aussi le support d’un récit.

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