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La mémoire est un vécu, c’est une récupération et une manipulation du passé par un groupe dans un but précis.

Par   •  13 Mai 2018  •  1 225 Mots (5 Pages)  •  582 Vues

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1990 : loi Gayssot qui interdit la négation de la politique d’extermination nazie.

De nombreux hommes politiques critiquent cette loi au nom de la liberté d’expression comme Simone Veil.

- Loi mémorielle : Loi déclarant qui impose un point de vue sur un moment historique.

Il en existe d’autres, loi sur la reconnaissance du génocide Arménien de 2001, loi Taubiera sur la reconnaissance du traité de l’esclavage contre un crime contre l’humanité en 2001 aussi.

- Procès médiatisés : 1987 Klaus Barbie « boucher de Lyon », 1994 Paul Touvier, chef milice lyonnaise, 1997 Maurice Papon ayant supervisé la déportation de 1700 juifs vers Drancy.

Les médias ne cessent d’évoquer des secrets et des tabous. Certaines émissions sacrifient la mode des scandales comme sur accès aux Archives ou extermination des malades mentaux par Vichy.

Remise en cause de la Résistance (traitres…)

Le film « Papy fait de la Résistance » (1983) critique ces émissions comme les Dossiers de l’écran.

Thierry Wolton dit que Jean Moulin était un espion communiste (cryptocommuniste).

1994 : journaliste Pierre Péan s’interroge sur le passé vichyste de Mitterrand.

La reconnaissance officielle par l’Etat des crimes et des erreurs du passé se fait petit à petit. Une loi passe sur les archives en 1979, délai commun de 30 ans et 60 pour des questions de sûreté d’Etat et de défense nationale. La loi prévoit des dérogations comme pour les historiens.

1994 : Sonia Combe (historienne) publie Les archives interdites et dénonce l’Etat qui s’approprie le bien public, archives caviardées, etc.

1997 : Alain Juppé confie à des historiens sous la présidence de Jean Mattéoli (président de la Fondation de la Résistance) qui a pour mission d’évaluer l’ampleur des confiscations des biens juifs et proposer des éventuelles mesures de restitution à mettre en place.

16 juillet 1992 : cinquantenaire de la rafle du Vél d’Hiv

14 juillet : Mitterrand dit que Vichy est responsable, pas la République

16 juillet : Mitterrand se fait hué lors de la cérémonie.

1993 : Mitterrand est très critiqué, il décide de faire une journée commémorative des persécutions racistes et antisémites. Il renonce de fleur la tombe du maréchal (le 15 juin on l’avait surpris en train de fleurir la tombe du maréchal à Verdun).

16 juillet 1995 : Chirac reconnait la responsabilité de l’Etat. Il parle de « faute collective ».

Chirac reconnaît par la suite les Justes et Sarkozy les « malgré-nous ».

Mais il existe encore des débats virulents sur les lois mémorielles et le devoir de mémoire. Le devoir de mémoire est une expression apparue dans les années 1990. Cela désigne une obligation d’entretenir le souvenir des souffrances endurées par des victimes et de réparer le préjudice moral et matériel subi.

Pour les historiens, leur rôle est de comprendre et expliquer les faits et non commémorer le passé et diffuser le patriotisme.

Association « Liberté pour l’histoire » de Pierre Nora qui lutte contre l’inflation des lois mémorielles

2006 : historien spécialiste en mémoire collective J-P Rioux publie la France perd la mémoire.

La Résistance ne pouvait qu’être un phénomène minoritaire pour des raisons logistiques, d’aménagement et de sécurité. A partir de 1944 avec parachutes d’armes et montée au maquis, la Résistance devient un phénomène plus massif. Formes de résistance plus passives : affiches lacérées, vitrines de collabo brisées, actualités pro-allemandes sifflées, manifestations silencieuses lors des funérailles, otages, etc.

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