Vedi veni vixi

...

futur et ne trouve dans le présent que négation ; il ne peut se tourner que vers le passé. Victor Hugo malgré sa peine est fier de son travail « j’ai fait ; j’ai servi ; j’ai veillé ». Il se plaint cependant

d’avoir subi des moqueries comme le prouvent la phrase « qu’on riait de ma peine » et le nom « haine ». Le vers 21 « Dans ce bagne terrestre où ne s’ouvre aucune aile » constitue une métaphore filé dont le comparé est la Terre et le comparant le bagne (synonyme → enfer, lieu où était détenus les condamnés aux travaux forcés) puisque plus loin vers 23-24 on retrouve les termes « forçats, chaînon, chaîne » qui prolongent la comparaison. Ainsi avec sa position d’exilé il perçoit le monde tel une prison « bagne ». Dans les 25-32 Victor Hugo emploie principalement le présent qui témoigne de son manque de réactions qui est caractérisés par les noms « stupeur ; ennui ; paresse ». il utilise des négations (….) qui servent à renforcer le sentiment d’abattement du poète en niant par leur présence toute action. Le vers 31 est au subjonctif « ouvrez » et au 32 « afin que je m’en aille et que je disparaisse »

on peut dire que Victor Hugo dédie se poème à sa fille. Le fait qu’il utilise des rimes embrassées donnent l’effet que Victor Hugo donne un dernier baiser à Léopoldine. Il organise ses sentiments de manière ordonnée dans les 3 premier quatrains sa tristesse, les trois suivants décrivent son dégout puis pour finir par les deux derniers les conclusions qu’il en tire ainsi que sa volonté de quitter ce monde.

...