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Une vision parfaite de la nature la naissance jusqu’à la civilisation

Par   •  10 Mai 2018  •  1 066 Mots (5 Pages)  •  576 Vues

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est si fort que l’on finit par ne plus déterminer clairement à qui renvoient les pronoms “lui” et “son” aux vers 15 et 16

Enfin aux vers 21 et 22, les enfants et les femmes sont comparés à des nuages, et qualifiés de beaux: c’est une civilisation sans fausse note qui est dépeinte.

La gravitation dans le poème

Le cycle

Si le titre du poème annonçait le renouveau, le titre de la section à laquelle il appartient ne fait plus de doute: les matins sont pluriels et destinés à se suivre.

Avec l’omniprésence du thème du commencement, le poème est placé sous le signe du cycle, ce qui est renforcé jusque dans sa structure:

les 3 premières strophes ont des rimes ou assonances croisées, puis les deux strophes centrales ont des rimes embrassées, et enfin on retrouve la première structure sur les 3 dernières strophes. Le poème est en cercle fermé.

Cela est accentué par le lexique du cercle qu’évoque déjà “alentour” dès le premier mot et “l’éclosion” au vers8 (éclosion<oeuf), très présent dans les strophes centrales: v15 “autour de lui””tournant” et v19 “tout entouré”

Enfin, en plus de l’imparfait itératif qui se déploie tout au long du texte, les éléments rappelent le cycle des jours et des nuits, à commencer par cette double antithèse”bruits”/”Silence” aux vers 1et 2, reprise au vers 24 “passaient de l’ombre au soleil” et qui rappelle la succession des jours et des nuits. De même les chants du coq au vers 25, dont on peu se demander s’ils sont Mille parce qu’ils couvrent la surface de la Terre, ou bien s’ils correspondent aux mille chants répétés chaque jours; et enfin l’océan aux vagues hésitantes symbole parfait du retour incessant.

élévation et gravité

N’oublions pas le titre du recueil d’où est tiré le poème: “gravitations”, qui désigne aussi le mouvement tournant qui fait évoluer les corps dans l’espace autour d’un centre d’attraction. Ce poème est donc aussi un poème du mouvement:

«balancer» (v. 10), «avançait» (v. 14), «tournant» (v. 16), «bougeait» (v. 17), «galop» (v. 20), «s’assemblaient» (v. 23), «passaient» (v. 24)

Celui ci est centré sur les 4 strophes centrales, après un début assez statique. On peut remarquer aussi que ces mouvement sont souvent aériens: les palmiers qui balancent leurs palmes, ou les femmes et les enfants comparés à de beaux nuages, jusqu’au cheval qui “hennissait comme en plein ciel” associé à la notion d’irréel au vers suivant, nous laisse penser qu’il n’est autre que Pégase, l’animal mythologique symbole de l’inspiration poétique. On peut se rappeler ici que Pégase est aussi une constellation, et que la présence des étoiles dans la strophe finale en est un écho.

le poète au centre du monde

On l’a vu précédemment, l’homme n’apparait qu’au vers13 dans une des 2 strophes centrales du poème. On peut se demander si ce n’est pas une figure du poète (l’homme est au singulier alors que femmes et enfants sont au pluriel) “son coeur” au vers16 est au centre du poème, comme il semble se trouver aussi au centre du monde. “avec la Terre autour de lui” donne une étrange sensation de gravitation personnelle: le poète est l’axe autour duquel s’organisent la gravitation des planètes (Terre), et la danse des étoiles.

L’adjectif “astrologue” renvoie au poète visionnaire, seul être apte à comprendre le monde, à en entendre la musique, et seul être capable d’en transmettre le message par le pouvoir de ses mots.

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