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Une charogne, Baudelaire

Par   •  16 Avril 2018  •  946 Mots (4 Pages)  •  914 Vues

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en mouvement de la charogne v.21 comparaison « descendait, montait comme une vague », v.18 « noirs bataillons » // avec des soldats qui avançaient, bruit, mouvement v.17 « les mouches bourdonnaient », v.18 « sortaient », v.19 « coulaient », v.20 « vaillants haillons ».

Oxymore (ou alliance de mots) v.13 « carcasse superbe », comparaison v.14 « avec la fleur », charogne encore sublimée + symbole de vie grâce à la fleur.

La description dépasse la réalité jusqu’à devenir v.29 « un rêve », une hallucination.

Les leçons du poète

Réflexion sur la mort et le temps qui passe

Thème traditionnel de la poésie

Utilisation du futur de certitude, v.37-41 « serez », v.43 « irez », v.46 « mangera ».

La mort entretient la vie v36 « morceau qu’elle avait lâché » sert à nourrir donc chaîne alimentaire, v.14 « fleur » // avec la vie, v.26 « l’eau et le vent », v.27-28 la terre, v.9 « soleil » le feu, cela rappelle des 4 éléments, symbiose avec la nature.

Thème revisité par B : image de la modernité : v.4-5 utilisation d’images violentes et de comparaisons surprenantes entre la femme et la charogne, il évoque le futur de sa bien aimée de manière très crue v.44 « moisir parmi les ossements », v.37 « vous serez semblables à cette ordure », v.45-46 « la vermine / qui vous mangera de baisers ». Termes contractés, des antithèses : façon dont il l’appelle v.45 « beauté » (à l’hémistiche donc mis en valeur) / « vermine » (mis en valeur car à la fin », termes qui riment ensemble, v.38 « infection » et v.40 « passions » prononcés en diérèse, forment une association surprenante.

La puissance de l’art

Champ lexical de l’art et de la peinture : mise en abîme car le poète fiât allusion à la façon d’immortaliser la scène, soit par son poème, soit par un tableau v.29 « formes », v.30 « ébauche », v.31 « toile » et « artiste ».

Place particulière de poète : utilisation du pronom personnel « j’ » v.47, cela l’isole des autres mortels, il utilise le futur pour évoquer la mort à venir de sa bien aimée, passé composé v.47 ou le présent v.31  « achève » il ne semble pas soumis aux mêmes lois du temps qui passe. Vision cynique du poète qui se dissocie de celle qu’il aime car elle est mortelle, elle. Etre supérieur : les oeuvres resteront, traverseront les siècles // avec Dieu v.47  « essence divine ».

Force de la poésie e modernité : il transforme le laid en beau grâce à la création poétique.

-Volonté de choquer, écriture provocatrice.

-Image de la Modernité : illustration ici du titre du recueil : Fleurs du Mal. Part de la misère, de l’horreur, du mal et crée la beauté, une « fleur » v.14. Poète : alchimiste qui transforme le laid en beau. « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or ».

=> nouvel art poétique, véritable tournant dans l’histoire de la poésie.

Ouvertures possibles : // Ronsard qui conseillait à la femme de profiter du temps qui passe ; ici Baudelaire insiste sur l’immortalité du poète et se montre plus cruel avec la femme. Baudelaire renouvelle les thèmes classiques. Après lui, d’autres poètes vont faire accéder au sublime des choses répugnantes ou ordinaires : par exemple Francis Ponge dans Le Parti pris des choses qui évoque des sujets triviaux, quotidiens qu’il transforme en matière

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